jeudi 13 décembre 2012

Princesse tam-tam : c'est donc ça la vie de princesse ?

Une publicité sexiste pour la marque de lingerie PRINCESSE TAM-TAM est signalée aux Chiennes de garde.  Il s'agit d'une campagne d'affichage sur des panneaux lumineux, souvent par deux, qui font très bien ressortir l'étalage de viande (ci-contre). 
Princesse tam-tam est une marque qui appartient depuis 2005 au groupe japonais d'habillement Fast Retailing (la maison-mère d'Uniqlo) dont le PDG est crédité du titre "d'homme le plus fortuné au Japon" (selon le classement annuel de Forbes). Les petites culottes (entre autre) ça rapporte.
 
On comprend bien que la publicité pour la lingerie montre de la lingerie (et pas de la choucroute), mais il y a une disproportion entre le nombre et la teneur des publicités lingères imposées dans l'espace public et ce que le slip représente dans notre vie (pas l'essentiel). C'est surtout un moyen d'afficher du sexisme. On ne fait même plus attention aux produits. Quand la dame de Princesse Tam-Tam tend au public son entre-cuisse largement ouvert et bien épilé sur des panneaux publicitaires lumineux (qui attirent particulièrement l'attention la nuit ou dans les couloirs du métro) c'est le publicitaire qui nous assène : voilà ce que j'ai le droit de faire avec l'image des femmes.
C'est une marque qui m'a été sympathique à ses débuts, mais plus du tout maintenant. Princesse Tam Tam avait déjà été citée sur ce blog en octobre 2010 (voir ici), côté sexisme c'est de pire en pire ! 

- ACTION : Est-ce vraiment comme ça qu'on traite les princesses ? On peut toujours poser la question à la marque : Princesse tam.tam, Service Relation Clients, 50-52, bd Haussmann, 75009 PARIS
ou sur la page contact ICI...
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Comme pour toute publicité sexiste vous pouvez adresser une plainte à l'ARPP (Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité) 23 rue Auguste Vacquerie - 75116 Paris ou par mail contact@arpp-pub.org... L'ARPP affirme recevoir très peu de plaintes concernant la publicité sexiste, à nous de la démentir...
Il existe aussi un Jury de Déontologie Publicitaire auprès duquel vous pouvez porter plainte (voir ICI).