Salam les filles, j’espère que j’aurai une place dans le chenil,
j’entre comme un chien dans un jeu de quilles, rien ne maquille,
j’reste sincère. Histoire d’pas me prendre une boule de bowling
j’avoue direct que quand déboule Pitbull* faut faire place net, aussi efficace qu’un tampon Nett,
tes lyrics secs mais honnêtes me paraissaient virulents.
Le sujet m’attirant j’y ai plongé ma truffe.
Orelsan ou l’apogée d’un frustré, violent, choquant, propos digne d’un cerveau lent mais volant très bas, évoquant une rupture l’arrogant s’unit avec la haine, il n’y a pas débat ce rappeur ne connait pas les doux ébats, on connait ces gars là.
A aimer le superficiel ils s’enchainent à des filles similaires, il y aura rarement une bague officielle, lève les yeux en l’air, c’est beau l’arc-en-ciel mais rare et instable comme le ciel.
Après il y a des chanceux, et j’pense être l’un d’eux,
heureux à cet instant mais qu’en sera-t-il demain, j’demeure peureux.
Areuh les machistes ! pour eux la femme a sa place à la niche, mais faut grandir, elle a son mot à dire, n’a pas qu’ses miches pour argument car il n’est pas riche.
Le couple est une unité et il est devenu compliqué de la préserver.
J’croise les doigts que tout aille pour moi et ma princesse, mais si je ne cesse d’y faire attention, c’est que je crains toutes les tensions.
Il faut vivre au présent ce bonheur sans chercher sa rançon, la fidélité se meurt,
il faut tout faire pour que sa demeure la maintienne en vie,
l’amour survit grâce au désir, à l’envie.
Il y a autant de salops que de salopes aujourd’hui, ça m’ennuie mais c’est ainsi,
Orelsan tu t’es fait avoir comme beaucoup, mais est-ce un drame ?
Pour toi oui car t’es un mauvais coup,
ta façon de parler ne peut sortir que de la bouche d’un ripou,
et tu manies sûrement aussi mal ton ptit bout qu’un six coups.
J’espère que tu retrouveras pas de copines, tourne à la bibine
et oublie vite de penser à ta pine,
j’parle cru aussi tu vois, mais je tapine pas pour sortir des sons
et quand j’pense d’la merde j’en fais pas un morceau.
Ci-git Orelsan ce jour mort sot.
Tu salis le rap avec ta violence mais t’as pas d’abdominaux,
t’espères plaire aux ados, aux minots,
dis-leur que tu pleures quand t’as une rhino et lâche le micro.
Laissez le hip hop,toi et tes potes à trop baisser vos frocs pour l’industrie
avez tout détruit, avant d’écrire on s’instruit, on réfléchit.
Si j’en ai placé une ici c’est pour démontrer que les abrutis ont pris le ness-biz,
mais les vrais respectent leurs sœurs.
On les fait taire pour vous faire peur les filles,
j’dégoupille une grenade de rimes pour qu’vous gardiez le sourire,
béquille bien placée à Orelsan pour en finir
et j’lui prends rendez-vous pour le psychiatre
une fois son précieux coulé dans le plâtre.
Que dirais ta maman Aurélien en entendant tous tes aboiements,
son petit garnement se prend pour un barbare, fantasme trop sur les truands.
Encore un faux type mentant sur sa réalité,
pas issu des quartiers mais tout droit d’une famille bien aisée
et qui vient cracher sa haine. Pour autant
j’souhaite pas que tu sois éventré ou contaminé au HIV,
mais si t’es dévoré par des chiennes de garde ne viens pas pleurer
et fous-nous la paix.
Pour ma part j’avoue qu’il est difficile de supporter le regard de certaines filles qui s’égarent, se comportent mal à l’égard des autres et renvoient une mauvaise image,
mais je reste sage car tant d’autres sont sages comme des images.
Un gros bisou à vous mesdemoiselles, gardez la rage, mordez les laisses, rongez les cages.
Le vilain chien des rues dégage en creusant quelques traces, les mêmes qu’on trouve au sol après l’orage.
(* Pitbull : référence à Pitbulle, une Chienne de garde qui a plusieurs fois répondu à Orelsan)