dimanche 29 juin 2008
samedi 28 juin 2008
jeudi 26 juin 2008
mercredi 25 juin 2008
mardi 24 juin 2008
lundi 16 juin 2008
«Seules contre tous» BD de Miriam Katin et Grand prix de l’Association des Critiques BD 2008
Seules ... c’est une femme juive (Esther) et sa fillette de 3 ans (Miriam) dans la Hongrie de 1944. Le mari est à la guerre. La situation faite aux Juifs laisse augurer du pire et Esther décide de fuir avec sa fillette. Munies de faux papiers elles vont vivre un périple dans une Hongrie marquée par les violences et les privations de la guerre, avec des rencontres humaines et des moments cruciaux pour leur vie. L’auteure de la BD autobiographique a été cette petite Miriam de 3 ans qui témoigne ainsi de l’histoire.
La perspective féminine m’a touchée particulièrement : avec l’attachement mère-enfant, la manière de s’insérer et de survivre d’une femme traquée, les questions du corps, les abus, le viol, l’avortement. La guerre vue par l’enfant est très bien rendue aussi, avec les chiens rencontrés tout au long de l’histoire, le jeu, l’attachement aux adultes, l’insouciance ou les souvenirs tragiques qui marquent toute une vie.
Graphiquement, c’est un trait sublime, un dessin réaliste qui sait pourtant adoucir ou humaniser les perspectives les plus sombres du récit.
Cette BD a remporté le Grand prix de l’Association des Critiques BD 2008.
«Seules contre tous» BD de Miriam Katin, éd. Seuil (2006), 125 pages, sepia et couleur, 21 euros.
«Seules contre tous» BD de Miriam Katin, éd. Seuil (2006), 125 pages, sepia et couleur, 21 euros.
vendredi 13 juin 2008
Marche pour les femmes samedi 14 juin à Paris
Des filles, des femmes, des féministes et des lesbiennes, réunies régulièrement à la Maison des Femmes de Paris, appellent toutes celles de la région parisienne et d’ailleurs à UN RASSEMBLEMENT suivi D’UNE MARCHE DE NUIT NON-MIXTE Le SAMEDI 14 JUIN 2008 à 19 h 30 [Place Armand Carrel (Métro Laumière) Paris 19e] >>> TOUTES LES INFOS SUR LE BLOG DE LA MARCHE ICI.
mercredi 11 juin 2008
Ciudad Juarez (et l'humour comme politesse du désespoir)
Cette note pour relayer un message d’Amnesty International concernant des militantes mexicaines sur Ciudad Juarez. Vous pouvez agir par mail mais c’est urgent.
Un film retraçant les meurtres de femmes de Ciudad Juarez vient de sortir localement.
Depuis, les militantes ont reçu des lettres d’insultes et de menaces si violentes que je ne peux pas retranscrire ici, vous pouvez en prendre connaissance et agir directement avec Amnesty International, ICI.
>>> Plus d’infos sur le film : «Les oubliées de Juarez» avec Jennifer Lopez, sur le site d’Amnesty ICI
>>> Le contexte : en anglais ce film s’appelle «bordertown», «border» = frontière. Car Ciudad Juarez est situé au Mexique, ville frontière avec les Etats-Unis. Ce sont des zones dites franches, où des «maquiladoras» sont concentrées : des usines d’assemblage qui asservissent une majorité de femmes. Pour aller plus loin, un article du Monde Diplomatique (de 2003) en parle bien ICI
mardi 10 juin 2008
«Nos âmes sauvages», BD de Johanna, prix Artémisia 2008
“Artémisia” est un prix destiné à donner un peu plus de visibilité à la bd féminine, le pourquoi/comment ICI ;o) Artémisia a également ouvert un blog pour suivre l’actu ICI.
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Le prix Artémisia 2008 : «Nos âmes sauvages» > une jeune femme, Nina, voyage entre Paris et l’Amérique Latine, elle se cherche, elle cherche l’Amour, et puis «autre chose» que notre société de consommation. Va-et-vient entre les affiches du métro parisien avec clin d’oeil aux antipub ... relations entre un chaman et les participant-e-s à des initiations en Amérique Latine.
Je l’ai lu comme une critique de l’appropriation abusive des richesses, que ce soit dans notre société mais aussi celles des autres cultures sur lesquelles on fantasme. Je n’ai pas trop accroché sur l’aspect «chamanique», peut-être que mes pieds sont trop lourds ;o) Mais j’ai aimé la volonté didactique de l’auteure : elle partage ses intérêts, sa connaissance par des explications et informations dans un lexique et des textes en fin d’album.
J’apprécie beaucoup son style et la mise en couleurs. Ses reproductions d’affiches du métro parisien, de la nature amérindienne, m’ont particulièrement attirée, ça me fait penser à des tableaux, à de la peinture.
«Nos âmes sauvages», BD de Johanna, prix Artémisia 2008, éd. Futuropolis, 66 pages couleur, 15 euros.
vendredi 6 juin 2008
Mai 68 ... 2008 ... non à un retour en arrière !
Après le jugement du tribunal de Lille qui a annulé le 1er avril dernier un mariage au motif que l’épouse avait menti à l’époux sur la « qualité essentielle » qu’est sa virginité, je vais manifester demain samedi 14 h 30 Place d'Italie à Paris 13e, avec le réseau "Encore féministes !" pour les droits des femmes, et le principe d’égalité hommes-femmes, avec ce beau slogan «Les êtres humains ne sont pas des marchandises».
Deux extraits de textes qui m’ont marquée :
• Dans un beau livre sur les femmes, écrit par Rosine Lagier «Il y a un siècle, la femme» aux éd. Ouest-France, l’auteure parle de «la femme, (en France) dans le mariage et dans son foyer» : «La faveur la plus recherchée chez l’homme fut toujours de briser en maître le sceau de la virginité avec le mariage. Les anciens imaginèrent autour de cela des symboles et des cérémonies rituelles se rattachant à l’idée de la défloration.»
• Dans un livre témoignage rassemblant la parole de femmes ayant vécu mai 68, «Filles de Mai, 68 mon mai à moi» éd. le Bord de l’Eau, une femme, Marie-Claude écrit : «Nous sommes 6 filles. On se planque derrière les tribunes pendant la gym. Sujet tabou et essentiel : nos virginités, on tourne autour, c’est bien ? C’est mal ? On parle de «flirts poussés». Envie, crainte. Et la pilule qui existe, l’interdit chavire dans la tête ...»
ci-dessus, petite illustration que j'ai faite dans l'esprit mai 68 ... Nous voici 40 ans après 68 ... et cette menace de retour aux archaïsmes du passé est inquiétante. Je refuse de nous laisser imposer un terrorisme à la virginité.
dimanche 1 juin 2008
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