extrait de presse 29 mai 2008 !
vendredi 30 mai 2008
Le mari a besoin du soutien de l'État pour garder le pouvoir ... et il l'obtient !
extrait de presse 29 mai 2008 !
jeudi 29 mai 2008
Sarkozy porte plainte ... contre un tee-shirt ...
mardi 27 mai 2008
“Filles de mai, 68 mon MAI à moi”, éd. Le Bord de l’Eau
À l’occasion des 40 ans de Mai 68, j’ai repris ce livre qui m’avait enthousiasmée à sa sortie en 2004. Parce que dans l’actu je n’ai pas tellement vu de témoignages de femmes et que ça me manque, j’ai repris ce livre absolument génial : comme si on avait réuni ces femmes autour de nous pour nous parler de leurs souvenirs de mai 68 ...
Ce livre est un abécédaire, de la lettre «A» comme Adolescence à la lettre «V» comme Vérité ...
Il regroupe, sous cette forme originale, les témoignages de 22 femmes qui avaient entre 15 ans et 54 ans en mai 1968.
Extrait de la préface (de Michelle Perrot, historienne) : «Qu’il s’agisse de la famille ou du lycée ... ce qui ressort c’est la force des carcans et des interdits. Interdits vestimentaires (le port du pantalon n’est pas permis), sportifs (archaïsme de la «gym» des établissements de filles), professionnels et surtout sexuels... (...)
Les femmes se souviennent surtout d’un mal-être, éprouvé dans leur corps, leur couple, leurs amours, leur travail, leur tête. Un sentiment d’étouffement, de blocage, de désir d’ailleurs et d’autre chose. «Ma vie c’est de la merde, alors je suis pour le changement», «forcément» dit Luce. Changeons l’histoire, ça me changera moi...»
Extrait de témoignages :
Lettre A comme APRÈS : “Ce printemps 68, je crois que j’ai commencé à oser vivre. Et depuis, je ne me suis plus jamais arrêtée. Cela ne veut pas dire que je suis aujourd’hui quelqu’un de serein, de «zen» comme on dit, pas du tout, ce n’est pas mon style. Être heureuse ne m’empêche pas d’avoir des soucis, des moments difficiles, des angoisses, encore moins de me sentir concernée par tout ce qui se passe dans le monde. Surtout je m’autorise à être ce que je suis, forte de mon appétit de vivre et fragile en même temps ; je peux dire non à ce qui ne me convient pas, vivre avec mes contradictions, me sentir libre dans ma vie de couple. En somme, je me sens bien une fille de Mai 68.” (Chantal)
A comme AVANT : “Avant c’était l’autorité. L’AUTORITÉ ! Elle seule, parfois. ” (Julietta)
E comme ENFANT : “En 68 j’avais 54 ans et mon fils 20. La différence avec les générations précédentes c’est que si je n’étais pas toujours d’accord avec lui je l’écoutais. J’acceptais comme mère d’être secouée sur mes bases. Mon garage était devenu un lieu de fabrication de banderoles. Les garçons qui venaient étaient adorables avec moi, polis, respectueux. Je pense que j’étais pour eux un havre de paix. Je voyais le très beau côté de ce qu’ils faisaient, ils allaient plus loin que moi.” (Simone)
P comme PAROLE : “Prendre la parole en public dans les réunions c’était très difficile. J’ai remarqué que les femmes la prenaient beaucoup moins que les hommes. C’était à la fois révoltant et infériorisant. Bien plus tard j’ai réussi à la prendre : une petite victoire.” (Christine)
P comme PSY : “Hiver 67-68. Je viens de me séparer de mon mari et de trouver un poste dans une clinique psychiatrique de la banlieue de Marseille. Début de la «psychiatrie institutionnelle». Plus de blouse blanche, ni l’habituelle hiérarchie mais des groupes de parole... Entre soignants (médecins et infirmières) qui s’interrogent sur leur pratique ; entre soignants et soignés ... Patients auxquels on donne la parole et qu’on écoute. La parole peut guérir... Pour moi, venue des soins généraux, c’est une découverte !” (Marie)
S comme SEXUALITÉ : “On parlait à voix basse de sexualité et seulement entre filles. L’une d’elles était au Planning familial mais je n’osais pas l’interroger sur les méthodes contraceptives. Il me faudra attendre d’être à Londres pour avoir un premier diaphragme et de la crême spermicide qui viendra se substituer à l’usage exclusif des préservatifs. Je reste vierge jusqu’à mes 21 ans sonnés car ma mère ne veut pas «être responsable» d’un enfant.” (Luce).
“Filles de mai, 68 mon MAI à moi”, mémoires des femmes, éditions Le Bord de l’Eau (2004), 155 pages, 15 euros. Des extraits aussi sur le site de l'éditeur
dimanche 25 mai 2008
samedi 24 mai 2008
“non aux usines à bébés”
Juste pour attirer votre attention sur le thème des maternités en général et la mobilisation sur Paris autour de la Maternité des Bluets en particulier avec une pétition qu'il est possible de signer sur leur site.
Sur Paris ça a toujours été un parcours de la combattante pour avoir une place où accoucher, surtout si on veut le faire dans une structure humaine, parfois novatrice, donc très demandée ...
“Les BLUETS est une structure privée à but non lucratif, qui a intégré des locaux attenant à l’hôpital pour enfants TROUSSEAU pour un meilleur partenariat. C'est un lieu où se construit le lien mère-enfant, un pôle où chaque couple peut venir découvrir la grande aventure de la parentalité...” suite ici
jeudi 22 mai 2008
“Même pas mâle” la révolution clandestine, d’Isabelle Alonso
J’ai simplement passé un excellent moment à le lire ... Je ne peux pas dire que j’y cherchais des infos ou des raisons d’être féministe, non je suis en coma dépassé à ce niveau-là ;o)
Elle passe l'actu de ces dernières années en revue, tout ce qu'une féministe peut relever, à la Isabelle Alonso, donc avec la pêche et le piment ;o)
Ce que j'ai préféré c'est le passage sur le "Je ne suis pas féministe" de la chanteuse Koxie, les mots amers de Doris Lessing ... ;o) Bref, cette “patte blanche” que les femmes doivent montrer immédiatement dès que leur oeuvre fait peser sur elles un éventuel soupçon de féminisme ...
Mon seul bémol : Isabelle Alonso a tant de joie de vivre, d'exubérance jouissive sur le masculin, perso et en tant que militante, je me sens décalée sur ces passages-là.
Sinon c'est une lecture avec le sourire grâce à ses expressions truculentes, on en sort plus énergique ... à lire surtout si vous n'êtes pas (encore) féministe ;o)
“Même pas mâle ! la révolution clandestine” d'Isabelle Alonso, éd. Robert Laffont (2008), 225 pages, 18 euros.
mercredi 21 mai 2008
Après le concours de beauté et la garde des enfants, le rappel à l'ordre culinaire ...
mardi 20 mai 2008
crème de sexisme avec Candia - Babette ...
lundi 19 mai 2008
mercredi 14 mai 2008
La Clause de l’Européenne la plus favorisée
Les régressions sociales et les archaïsmes gagnent du terrain, il nous appartient que l’avenir se dessine autrement ... si l’union (européenne) fait la force ;o)
La Clause de l’Européenne la plus favorisée, par Gisèle Halimi et l’assoc. Choisir, éd. des Femmes, 18 euros.
samedi 10 mai 2008
ciné : TEETH ... les dents de la fille ;o)
C’est du comico-gore, à voir si vous avez + de 12 ans et un certain sens de l’humour ;o)
Avis perso : en ces temps de “cavistes” autrichiens, taxis violeurs et autres Fourniret ... Imaginer mon vagin comme un sujet de terrrrreur masculine, c’est une perspective libératoire et même jubilatoire !
bande annonce française ici - site officiel en anglais ici
vendredi 9 mai 2008
CLARA Magazine, le canard qui fait COIN COIN dans l'oreille du macho ;o)
mardi 6 mai 2008
lundi 5 mai 2008
Pondichéry dans ta cuisine ...
Toute la bonne conscience que compte la classe politique, syndicale et journalistique ... pousse de grands cris avec des trémolos dans le gosier ...
S’il leur reste un filet de voix après ça, je les attends sur les salaires et les retraites des femmes, cantonnées aux plus bas échelons, avec comme loisir de se coltiner toutes les taches ménagères !!! Enfin, c’est vrai que nous les femmes, si on bosse, c’est un chôaaaaa !!! rien à voir avec le couillu bac+2 qui doit nourrir sa famille ...
dimanche 4 mai 2008
Sarkozy veut raviver la flamme du couple franco-allemand !
Sarkozy est si universellement mauvais qu’il en sort ridicule une fois de plus ...