>> lire dans la rubrique "Rebonds" de Libération, l'article "Les handicapés ont-ils droit à une vie sexuelle ?" de Véronique Dubarry adjointe verte au Maire de Paris, en charge des personnes en situation de handicap ... qui sous couvert d'humanisme envers les handicapés (hommes) cherche à promouvoir une forme de prostitution.
Extrait : «La question de la sexualité des personnes handicapées fait encore frémir, elle fait peur. Peut-être parce que notre passé collectif en la matière est effrayant : avortements forcés, périodes d’eugénisme, viols dans les institutions… Tout cela rend difficile un discours posé et serein. Sujet tabou, «effrayant», passionné… et complexe. Complexe parce que chaque situation est particulière : en fonction de chaque personne, du type de handicap, de l’âge, de la vie en établissement, à domicile… Et certaines réalités fort dérangeantes : ces aides-soignants confrontés aux pulsions de leurs malades, ces éducateurs qui racontent qu’ils sont «bien obligés d’emmener leurs pensionnaires aux putes», ou bien cette femme d’une soixantaine d’années demandant que quelque chose soit mis en place pour qu’elle n’ait plus, tous les matins, à masturber son fils handicapé mental, sous la douche…» lire en totalité ICI sur le site de Libération
>> en réponse à ce "colloque", 17 associations et 122 personnalités ont affirmé «Oui à la sexualité, mais sans violences ni emprise du marché».
Extrait de la Lettre ouverte (signée par de nombreuses associations et personnalités).
à madame Véronique Dubarry, Adjointe au Maire de Paris en charge des personnes en situation de handicap,
monsieur Ryadh Sallem, président de CQFD
copie à monsieur Bertrand Delanoé, Maire de Paris
madame Fatima Lallem, Adjointe chargée de l’égalité femmes/hommes
monsieur Marcel Nuss, Parrain du colloque
>> Un ami, responsable d'une personne adulte handicapée, a lu l'article de Mme Dubarry et me transmet sa réaction ironique (extraits) :
"à Madame Dubarry : J'ai lu votre passionnante tribune dans Libération du 25 novembre 2010 "Les handicapés ont-ils droit à une vie sexuelle" et, comme parent d'une personne handicapée, je me permets de vous faire quelques suggestions pour aller jusqu'au bout de votre démarche.
Je souhaite sincèrement qu'après avoir été en charge des handicapés, vous puissiez accéder à des fonctions supérieures, où vous pourrez, par exemple, vous pencher sur le sort des personnes âgées, de plus en plus nombreuses dans notre pays et dont la solitude sexuelle vaut largement celle des handicapé(e)s. Toutes ces vieilles femmes seules, que des bras jeunes pourraient réchauffer vigoureusement… Tous ces vieux messieurs, trop fatigués pour aller courir sur les boulevards des maréchaux…