jeudi 30 juillet 2009
l'été des violences aux femmes
MAIS QUI IRA DIRE AUX GARÇONS "une fille, une femme, ça se respecte mon gars ! Tu n'as pas tous les droits et surtout pas celui d'employer la violence avec elle !" ... ? Au contraire, certains médias soutenus par des politiques au pouvoir mettent tout leur zèle à financer et défendre la banalisation des violences aux filles et aux femmes. Notre lutte féministe a encore bien des raisons d'exister !
Infos au fil de la journée • 30 juillet 2009
Secrétaire Fédérale aux droits des femmes du Parti Socialiste de Saône et Loire, Vice-Présidente du Grand Chalon en charge de l’enseignement supérieur et de la formation, Laurence Fluttaz a souhaité vivement réagir aux propos du Ministre de la Culture suite à la déprogrammation du Chanteur Orelsan aux Francofolies.
« Lettre ouverte à Monsieur le Ministre de la Culture »
Suite à la déprogrammation du chanteur Orelsan aux Francofolies, vous avez déclaré « ne rien voir de choquant » dans la chanson « sale pute », « seulement l’expression du dépit amoureux ».En tant que secrétaire fédérale aux droits des femmes du Parti Socialiste de Saône-et-Loire, confrontée aux témoignages et partie prenante du combat contre les violences faites aux femmes, je me permets d’adresser au ministre de la République que vous êtes désormais, ces remarques que, j’espère vous comprendrez et prendrez en considération. (suite à lire ICI)
mardi 28 juillet 2009
"Ouvrières des lettres" d'Ellen Constans, éd. Pulim
Le dos de couverture explique que ces ouvrières des lettres sont les centaines de romancières qui ont produit les feuilletons dans les journaux et les petites collections populaires. L’étude porte sur la période de 1870 à 1945 environ. L’auteure, Ellen Constans (1930-2007) était professeure de littérature française moderne et contemporaine à l’université de Limoges.
J’ai espéré aussi que le sujet soit léger et optimiste : si tant de femmes écrivaient, elles le faisaient probablement pour d’autres femmes, ce qui implique pour elles de s’autoriser à lire, de prendre le temps.
Comme il s’agit d’une étude, de nombreux chiffres et des références viennent à l’appui du texte.
Voici quelques-uns des thèmes explorés par Ellen Constans :
- le milieu d'origine des auteures, leur condition d’exercice et d’existence (finances, contrat, retraite, vie familiale),
- la question complexe et passionnante des pseudos, féminins ou ... masculins, ou l'utilisation du vrai nom, de celui du mari...
- la manière dont ces productions «légères» qui rencontrent vite le succès... sont pensées et orientées comme un puissant instrument «d’éducation populaire» par le pouvoir - religieux ou laïc - détenu par les hommes,
- la production considérable et l’oubli de ces écrivaines : romancières populaires laïques et romancières populaires catholiques,
- leur contribution à la vie de générations de jeunes filles et de femmes à travers des magazines comme «la Veillée des Chaumières», «Bonne Soirée», «le Petit Écho de la Mode», les collections Stella ou Fama qui ont fait tenu en haleine et fait rêver nos grands-mères et arrières-arrières grands-mères ...
Bien entendu l’auteure cite de nombreux passages de journaux de l’époque, critiques, moralistes, etc ...
Extraits :
>> «"le succès de la littérature féminine actuelle a été foudroyant : il nous a tous surpris, il nous a tous mortifiés, il nous a tous un peu humiliés [...] Les écrits signés de noms féminins jouissent d’une faveur exceptionnelle dans l’esprit du public"» (extrait de «Nos femmes de Lettres, Paris», 1909)
>> «Directeurs de presse et éditeurs bien pensants ouvrent donc leurs portes aux femmes qui veulent écrire dès les débuts de la IIIe République (1870) et déjà plus tôt, en fait. Dans leur esprit ... la femme pousuit la mission éducative qui est la sienne par nature lorsqu’elle se met à écrire des romans : on peut non seulement le tolérer mais même l’encourager en canalisant l’écriture dans la bonne direction ; c’est à dire selon la morale et la religion catholique. D’autre part, comme il est entendu que la faiblesse et la frivolité des femmes les portent vers les lectures faciles et que leur imagination se complaît dans le romanesque, il faut aussi tolérer la lecture des romans en désamorçant les dangers moraux potentiels. Ces questions ... ont fait l’objet de débats au sein des instances de l’Église ...»
>> «La situation des romancières laïques feuilletoniste de la Belle Époque ou signataires de petits romans de 1920 à 1940 qui enchaînent les titres les uns aux autres est claire : ce sont des auteures professionnelles pour qui publier des romans est un gagne-pain et un métier. Beaucoup de romancières catholiques dont les textes paraissent en feuilleton puis en volume dans les collections pour les mères de familles et leurs filles, sont dans le même cas...»
>> «La plupart des romancières populaire se concentre sur l’écriture romanesque : le rythme de leur production explique qu’elles y soient totalement absorbées, d’autant que la concurrence masculine, très forte, les repousse des milieux journalistiques. Contraste net et significatif : elles sont pratiquement rivées à l’écriture romanesque alimentaire, ce qui en dit long sur le rang du métier dans la hiérarchie des professions de l’écriture et sur elur statut parmi les femmes.»
>> «L’adhésion à la SGDL (sté des gens de lettres) est une démarche quasi nécessaire pour nos romancières puisque la SGDL s’occupera de placer leurs textes, de gérer leurs droits, et leur assurera une (mince) pension lors de leur vieillesse, elle l’est encore davantage pour les provinciales et toutes celles qui connaissent mal les milieux de la presse et de l’édition, les circuits de diffusion et les conditions d’un contrat. Nombreuses sont à cet égard les lettres où elles se plaignent de la malhonnêteté présumée d’un éditeur ou d’un patron de presse ; parfois elles en arrivent même à mettre en doute la diligence de la SGDL. La lecture des déclarations de parrainage et des rapports sur leurs candidatures est par ailleurs significative de l’opinion que des écrivains confirmés, des hommes en général, se font de ces nouvelles venues et aussi de la conception qu’ils ont de la littérature.
>> «Les confrères sont décidément durs pour ces romancières et ces romans bien-pensants, même lorsqu’ils partagent leur vision du monde et de la société ; ils pensent sans doute, sans oser l’écrire, qu’elles seraient mieux à leur place dans leur foyer. Les romancières populaires laïques ne sont guère mieux considérées. Nous l’avons vu pour les plus anciennes ; entre les deux guerres et même dans les années qui ont suivi la Libération, le regard de leurs confrères et consoeurs ne s’est guère adouci. Pour un rapport élogieux, que de jugements réticents, de moqueries et d’ironie à peine voilée !»
>> «Il nous semble que l’attitude des rapporteurs, eux-mêmes romanciers populaires, est souvent proche de celle que l’on a pu noter chez beaucoup d’ouvriers et de syndicalistes d’avant 1914 à l’égard de l’entrée des femmes dans le monde du travail : sous couvert de protection d’un être faible, inapte à affronter la dureté, la pénibilité, la promiscuité de l’atelier, du bureau ou de l’usine, on le confine dans la sphère de la famille. Les romanciers populaires veulent détourner des concurrentes sous couvert d’un certain paternalisme : surtout, me parait-il, ils mettent en doute les capacités intellectuelles des femmes à réaliser une oeuvre d’écriture, fût-elle populaire. Peur de la compétition et sexisme se mêlent dans le non-dit, sous le dédain et la condescendance affichés. Pour leurs confrères comme pour les éditeurs, les femmes qui écrivent sont, à quelques exceptions près, un prolétariat des lettres qu’il faut contenir dans une condition subalterne.»
Cet extrait que je trouve particulièrement attachant :
>> «Bien sûr ce n’est pas ainsi que j’imaginais ma vie de "femme de lettres" lorsque, tout enfant, j’avais déjà choisi cette carrière qui était la seule qui m’attirait vraiment. Je n’y suis venue que contrainte par les évènements de ma vie et dégoûtée d’écrire de vraies oeuvres que les éditeurs me retournaient avec beaucoup de compliments et leurs regrets de ne pouvoir pour le moment, etc., etc., Mais au fond cela m’amuse. J’écris très facilement et très vite et je me dis souvent que si je peux contribuer à donner l’amour de la lecture aux femmes simples qui sont obligatoirement mon public, ce n’est déjà pas si mal. D’autant que je me suis toujours efforcée de ne pas me moquer de ce public et de lui donner un peu mieux que ce qu’il attend» (lettre écrite en 1974 par une romancière entrée dans la carrière après 1945, et qui signe entre autres «France Noël», «Huguette Gille», «Anne Claire» etc...)
"Ouvrières des lettres" d'Ellen Constans, éd. Pulim (2007), 177 pages, 25 euros, ISBN : 978-2-84287-440-7.
samedi 25 juillet 2009
jeudi 23 juillet 2009
Infos au fil de la journée • 23 juillet 2009
>>> “Orelsan : Lang et Mitterrand cèdent aux sirènes du jeunisme” : article de Rue 89 à lire ICI...
>>> Nadine Morano : “S'il (Orelsan) chante cette chanson, il va en taule” (source ici) : j'avoue que je suis pas fana de cette femme politique, mais à suivre... ;o)
mercredi 22 juillet 2009
Maître Eolas ... et après ?
Moi aussi, je suis prête à donner tout mon possible, car j'ai l'intime conviction de notre raison : les propos racistes ne sont plus tolérés et pour moi, la liberté d'expression et les relations humaines en général, y ont gagné, en qualité. J'aspire à cette même qualité pour ce qui concerne les femmes, soit la moitié de la population dont je fais partie.
L'union fait la force, pour nous les femmes aussi. Ne nous arrêtons pas en chemin.
quand y'en n'a pas c'est mort qu'on vous dit ...
Manuel Valls a dit que le PS doit "régler le problème du chef" ... cette formulation est inappropriée, quand une femme, Ségolène Royal a représenté le parti socialiste aux dernières présidentielles ; quand une femme, Martine Aubry, se trouve actuellement à la tête du parti. Alors cette obstination langagière à placer des roubignoles à la tête révèle encore une fois le machisme de la classe politique française qui, si elle a rajeuni, s'affiche toujours aussi basse de plafond.
mardi 21 juillet 2009
Infos au fil de la journée • 21 juillet 2009
>>> Une vidéo super de l'assocation La Barbe sur la modernisation de l'État + excellente intervention de Françoise Milewski (économiste) à voir ICI
Frédéric Mitterrand ou la liberté d'expression CONTRE les femmes
il a trouvé la polémique Orelsan "ridicule" ... Je constate que ce sont des femmes politiques surtout qui ont dénoncé les paroles ... peut-être qu'en tant que femme elles s'identifient plus facilement aux victimes. Alors je me demande à qui s'identifient les hommes politiques qui défendent de manière aussi zélée, des paroles comme "marie-trintiger", et "avorter à l'opinel" ... oui c'est cela le plus inquiétant.
vendredi 17 juillet 2009
Infos au fil de la journée • 17 juillet 2009
Depuis qu’OrelSan a été déprogrammé des Francofolies, Ségolène Royal est prise pour cible par des hommes politiques, des professionnels de la culture et des journalistes. Pourtant, d’autres personnalités politiques de différents partis ont aussi dénoncé le caractère inadmissible des paroles d’OrelSan, sans s’attirer autant d’animosité : certains membres du précédent gouvernement et du gouvernement actuel comme Dominique Bussereau (UMP), Valérie Létard et Christine Albanel (UMP), ainsi que la Députée Marie George Buffet (PC), le Député Guy Geoffroy (UMP), le Président de la Région Centre François Bonneau (PS), l’adjoint au Maire de Paris Christophe Girard (PS) (...)
Les artistes n’ont pas tous les droits : ils ne sont pas au-dessus des autres citoyen/nes. (article à lire sur le site Sisyphe, ICI)
jeudi 16 juillet 2009
Infos au fil de la journée • 16 juillet 2009
L’association des Elu-e-s contre les violences faites aux femmes (ECVF) a défendu aujourd’hui Ségolène Royal, qui en tant que présidente de région avait souhaité que le rappeur controversé Orelsan ne se produise pas aux Francofolies de La Rochelle. (...) «Pourquoi n’agite-t-on l’épouvantail de la censure que lorsqu’il s’agit de sexisme?», interroge l’association, qui demande «une prise de conscience politique de la dangerosité du sexisme et du machisme érigés en culture». source : http://www.lalsace.fr/fr/article/1790612,1202/Orelsan-une-association-de-defense-des-femmes-soutient-Segolene-Royal.html
>>> Ségolène Royal réagit à l’affaire Orelsan : «Aucun laxisme dans le combat contre les violences faites aux femmes»
«Est-il en tolérable qu’un chanteur appelle au meurtre et à la violence contre les femmes, pas seulement dans une chanson mais dans plusieurs, qu’il menace de les « marie-trintigner », de les « avorter à opinel » ?» En conclusion, ajoute Ségolène Royal, «tous ceux qui se sont déclarés solidaires de ce rappeur, messieurs Lefevre et Paillé de l’UMP, mais aussi Lang ont perdu une occasion de se taire». source : http://www.sudouest.com/accueil/loisirs-culture/article/649042/mil.html
>>> Une mauvaise polémique - Par Delphine Batho :
Si un artiste construisait délibérément sa notoriété sur des paroles d’une violence extrême, de nature homophobe ou raciste, y aurait-il le moindre débat sur la liberté d’expression ? Certainement pas et de tels propos seraient heureusement unanimement condamnés. La mauvaise polémique sur la décision du festival des Francofolies est symptomatique d’une profonde confusion et d’une acceptation désolante de la haine sexiste dans notre société. Que Jack Lang ou Frédéric Lefebvre considèrent la provocation à la violence envers les femmes relèvent de la liberté d’expression est consternant et très grave pour eux. source : http://www.desirsdavenir.org/segolene-royal/le-blog/une-mauvaise-polemique/14-07-2009
>>> POUR / CONTRE ? Fallait-il changer le programme des Francos ?
Oui - Marie-Noëlle Bas : (...) «Il semble simplement normal que l’argent public ne serve pas à programmer des chanteurs qui écrivent, diffusent des textes ultraviolents contre les femmes.» source : http://www.sudouest.com/accueil/actualite/opinions/article/650889/mil/4869121.html
>>> Orelsan : Lepage soutient Royal :
L’Eurodéputée et vice présidente du Mouvement Démocrate, Corinne Lepage a déclaré soutenir «la position courageuse de Ségolène Royal de s‘opposer à la programmation de Orelsan aux Francofolies de La Rochelle» mardi dans un communiqué. «Si la liberté d’expression est une nécessité absolue, la valorisation de propos injurieux et haineux ou encore faisant l’apologie de violences sexistes et sexuelles n’en n’est pas une». source : http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/culture/200929/orelsan-lepage-soutient-royal_229455.html?popup
>>> Un espace d'expression (information à faire suivre) :
Depuis la déprogrammation d’OrelSan, divers artistes ont contacté Elu-es Contre les Violences faites aux Femmes pour soutenir l’association. ECVF a décidé de leur offrir un espace d’expression sur le site : http://ecvf.online.fr/spip.php?rubrique50
mercredi 15 juillet 2009
Rimbaud répond à Frédéric Mitterrand ...
perché joyeusement sur le bord du balcon,
où le soleil de la petite ville luit. (Vole !...)
C’est une petite cuisine qui mousse de rayons.
Une jeune mère, bouche ouverte, cheveux défaits,
et la nuque posée sur le doux marbre frais,
affalée sur une chaise, le bras lourd,
pâle dans cet univers rutilant qu’elle brique chaque jour.
Les pieds nus sur le sol carrelé, elle dort. Souriant comme
sourirait son enfant malade, elle fait un somme.
Pays des droits de l’homme, berce-la chaudement : elle a froid.
Les effluves du repas ne font pas frissonner sa narine.
Elle dort dans la lumière, une main sur la poitrine.
Tranquille, enfin. Elle a deux trous rouges au côté droit
et un mari dont elle fut la proie.
Bulle Dogue d'après Rimbaud... après les déclarations scandaleuses du nouveau ministre de la culture qui soutient avec un zèle inouï les textes d'Orelsan y compris la chanson Sale Pute et le compare carrément à Rimbaud.
lundi 13 juillet 2009
à Oullins, marche en mémoire de Fatima, 22 ans, étranglée puis brûlée le 1er juillet...
Une marche à la mémoire de Fatima a été organisée dans son quartier, mêlant et parfois opposant des femmes et jeunes filles proches de la victime, et une association (NPNS), mais toutes ont dénoncé à leur manière le contrôle des hommes sur les femmes, jusqu'à la violence et même jusqu'à la mort... article sur la marche à lire ICI.
On notera la grande discrétion des médias à ce sujet ! ... certes Fatima n'est pas morte dans un commissariat, une cellule, ni au volant d'une mini-moto, et aucune flambée de violence n'a fait parler de son décès, Fatima est morte et a brûlé dans une cave, dans l'indifférence médiatique au sort des femmes et des filles. Fatima, nous ne t'oublions pas.
* * *
Les blogs "Mémoire des violences aux femmes" répertorient spécifiquement ces meurtres machistes
Voici les liens des documents parlementaires "Violences faites aux femmes (rapport d'information)" :
samedi 11 juillet 2009
expo "elles" au centre Pompidou et expo Muséa sur internet ...
J'ai vu l'expo au Centre Pompidou (Beaubourg) aujourd'hui "elles" , j'y tenais particulièrement : des femmes artistes ... mais je crois que je ne suis pas très sensible à l'art "moderne", mais ça vaut d'être vu et encouragé. Malgré le "pourquoi ne mettre que des femmes" bla-bla-bla ... Je crois que la seule erreur, c'est de le dire. Faudrait ne rien dire de spécial. Et même plus habile, mettre 98% de femmes et le reste d'hommes, comme c'est fait d'habitude en sens inverse. L'expo est particulièrement bien mise en scène en tous cas.
Et cette semaine, j'ai pris le temps de découvrir le site Muséa, c'est pratique sur Internet, j'en avais entendu parler pour l'expo sur Yvette Roudy et maintenant une expo sur 100 ans d'engagement catholique féminin, il y a de nombreuses illustrations et des liens. Je trouve l'initiative formidable, prenez le temps de vous y promener, les thèmes sont nombreux (suffragisme, femmes en exil, 50 ans d'affiches du Planning, etc.) à découvrir gratuitement et à notre rythme.
Un temps pour la culture, j'apprécie ;o) ...
>>> pour "elles" à Beaubourg : http://www.ina.fr/fresques/elles-centrepompidou/Html/PrincipaleAccueil.php
http://elles.centrepompidou.fr/blog/
>>> Pour Musea :
http://musea.univ-angers.fr/
jeudi 9 juillet 2009
Infos au fil de la journée • 9 juillet 2009
Soutien : Vous pouvez, si vous le souhaitez, écrire aux financeurs publics (!) de ce concert pour leur dire votre façon de penser... Merci de votre action ;o)
- Président de la Région Pays-de-la-Loire : jacques.auxiette@paysdelaloire.fr
- Maire de Bournezeau : mairie@bournezeau.fr
>>> Premières critiques de la prochaine prestation d'Orelsan en Belgique (il y passe ce soir) : "Par contre, on ne repêchera pas le rappeur Orelsan, qui continue de faire son beurre sur la misogynie crasse et la démagogie néo-ado, à défaut d’avoir du talent. Il conviendra de l’ignorer et d’aller plutôt se repaître des prestations de gens bien comme Metronomy, Herman Düne, Tricky ou Roni Size, ce n’est pas le choix qui manque." (source : http://www.letsmotiv.com/Musique/Article/498-Les-Ardentes-2009.html )
Au pays des droits de l'homme ... et de la lesbophobie tolérée !
Dans les 2 affaires, on trouve des insultes lesbophobes, des menaces verbales et physiques, des actes de violences, parfois avec arme, une instrumentalisation de la «religion» ("L'homosexualité c'est péché !" ont avancé des insulteurs !) ou du machisme.
Et on retrouve aussi une inertie scandaleuse des pouvoirs publics censés protéger chaque citoyen-ne !
Pour tous les détails, je vous invite à lire
>>> le communiqué de SOS Homophobie pour Épinay-sous-Sénart ICI
>>> le communiqué de l’association QUAZAR pour Segré où une manifestation de rue a été organisée, à lire ICI
>>> un article de presse locale sur la manif de Segré ICI
Ces communiqués n’ont pas été repris par les médias, alors si vous le pouvez, n’hésitez pas à en parler sur vos blogs et avec vos ami-es afin que ces agressions qui conjugent sexisme et homophobie/lesbophobie soient dénoncées comme elles le méritent. S’il s’était agi de discrimination religieuse ou raciste, tout le monde, journalistes et politiques serait sur le pont !
mercredi 8 juillet 2009
des nouvelles de la marche en mémoire de Marylène
LU dans le journal Le Parisien (2 juillet 2009)
"Ils ont défilé pour Marylène" :
Gennevilliers - Entre 150 et 200 personnes, dont une grande majorité de femmes, ont défilé le 1er juillet contre la violence conjugale. Le cortège, animé par un collectif d'associations, dont l'Escale et Plein Grés, s'est réuni devant la mairie avant de rejoindre le lieu où Marylène (48 ans) est tombée sous les coups de couteau de son ex-compagnon le 23 juin.
La chanson "Femmes, je vous aime" de Julien Clerc tourne en boucle lorsque l'assemblée se met en marche, des roses rouges ou blanches à la main.
"Il faut une éducation non sexiste dès la petite enfance", réclame Nathalie Guillemin, présidente de Femmes solidaires 92. Parmi les hommes qui ont rejoint la marche, il y a Amar, 54 ans : "C'est lamentable d'en arriver là. Il faut réagir. Il aurait fallu qu'il y ait beaucoup plus d'hommes, pour montrer qu'on n'est pas tous pareils et qu'on est là pour soutenir cette cause."
Les blogs "Mémoire des violences aux femmes" répertorient spécifiquement les meurtres conjugaux
http://violencefemmes.blogspot.com/
http://meurtrefemmeparcompagnon.blogspot.com/
mardi 7 juillet 2009
infos au fil de la journée • 7 juillet 2009
>>> Quelques lignes de Marjane SATRAPI dans le JDD en ligne ICI (tiré d'un entretien de l'auteure de BD au New York Times) sur la situation actuelle en Iran.
la télé réalité, école du stéréotype sexiste...
dimanche 5 juillet 2009
vendredi 3 juillet 2009
Infos au fil de la journée • 3 juillet 2009
“Osez le féminisme” est un journal féministe en ligne
D'ailleurs, si vous avez cherché un journal féministe, vous avez pigé illico : nous vivons au pays magique de la “liberté d'expression” ! Cherchez pas, comme dirait Coluche, vous y êtes pas ;o) ...
votre liberté c'est en gros : comment faire aimer les légumes verts aux enfants, manger à sa faim en se régalant et sans grossir (lol !), comment prévenir les ridules, être une super maman, bonne collègue et brave bourrique, ... et tout ça avec un sourire impeccable et une haleine fraîche ... comment faire plaisir à son homme, prendre soin des aînés, penser aux plantes vertes et aux tiques du chien, et enfin (mais n'est-ce pas abuser) ... ces "10 mn rien que pour vous chaque jour" ...
Moi je vous le dis, cette liberté d'expression-là, faut la consommer avec modération ... parce que ça saoûle vite !