lundi 15 novembre 2010

Publicité sexiste Cantal : Les Chiennes de garde ne lâchent TOUJOURS PAS le morceau !

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Publicité sexiste Cantal : Les Chiennes de garde ne lâchent TOUJOURS PAS le morceau !

Cliquez sur chaque fromage pour entendre la contre-publicité des Chiennes de garde !

"Nous relançons notre action NON AU FROMAGE QUI TUE ! une campagne publicitaire sexiste reprise et aggravée" avec cette lettre ouverte à MM. Vincent Descœur, président du conseil général du Cantal et René Souchon, président du conseil régional d'Auvergne. Vous pouvez la reprendre et la leur adresser ou bien leur écrire avec vos propres mots ;o)

"Messieurs,


En octobre 2009, nous vous avons écrit pour dénoncer la banalisation de la violence misogyne dans la campagne publicitaire « Oublier le cantal peut être fatal ! », ainsi que son financement partiel par des fonds publics...

Un an plus tard, cette campagne est de nouveau diffusée à la télévision et visible sur Internet, avec des modifications qui en aggravent la misogynie : Chantal n'a pas oublié le fromage - elle l'a caché pour le manger seule, et elle mérite donc la violence qu'elle subit ! Les films de cette campagne comportent toujours les logos de la République française et de l'Union européenne ; ils ont été financés en partie par de l'argent public, du conseil régional d'Auvergne et du département du Cantal..." >> SUITE de notre action ICI...

• Complément du 23 nov. 2010 •

Communication de la réponse reçue du JDP (Jury de Déontologie Publicitaire)... par l'une de nous : cette réponse qui est «au mot près la même que l’année dernière» !

«Nous vous informons que, après examen attentif de votre analyse et de la publicité en cause, cette campagne ne nous apparaît pas contraire aux dispositions déontologiques en vigueur et notamment à la recommandation « Image de la personne humaine. » En effet, cette campagne s’articule autour de séquences totalement burlesques qui poussant le comique de situation à l’extrême, mettent en scène un homme qui privilégie toujours le fromage de cantal à sa compagne, le tout sous le slogan « Oublier le cantal, ça peut être fatal ».

Le caractère à l’évidence humoristique et décalé de ces saynètes qui ne comportent aucune image ou suggestion de violence physique et ne montrent pas des êtres humains dans des postures dégradantes prévaut ainsi sur une lecture de ces publicités privilégiant leur caractère sexiste ou de violence sous-jacente. Dès lors, si nous pouvons comprendre votre réaction personnelle vis à vis de cette campagne, celle-ci doit être regardée comme n’excédant pas ce qui est aujourd’hui admis au regard des recommandations déontologiques applicables à l’activité publicitaire.

En conséquence et en application de l’article 12 du Règlement intérieur du Jury de Déontologie Publicitaire, votre plainte ne sera pas soumise, pour délibération en séance, aux membres du Jury. Nous vous remercions de l’intérêt que vous portez à notre instance. Veuillez agréer, Madame, l’expression de notre considération distinguée.» Marie-Dominique HAGELSTEEN Présidente du JDP