3e plan... de progrès vers l'égalité... Des mots qui font du bien
(alors bientôt, un vrai partage à la maison ;o)
(alors bientôt, un vrai partage à la maison ;o)
Le gouvernement et la Ministre des Droits des Femmes disent leur volonté de contribuer à faire des droits des femmes une réalité en France... des annonces et projets énoncés par exemple chez Les Nouvelles News ICI, dont les manques sont soulignés et certains aspects critiqués par des féministes (par exemple chez À dire d'elles ICI...).
Pour
l'aspect des violences symboliques dans les médias et la publicité,
plus particulièrement traité sur ce blog, à voir si cela va
fonctionner...
Najat Vallaud-Belkacem a dit : "Il s'agira de « changer les représentations » dans les médias.
Le Conseil supérieur de l'audiovisuel, prochainement réformé, verra ses
pouvoirs renforcés, notamment en matière de lutte contre les
stéréotypes sexistes. L'autorité de régulation de la publicité sera par
ailleurs invitée à renforcer sa démarche d’auto-régulation « pour
valoriser les publicités qui ne véhiculent pas une image stéréotypée et
dégradante du rôle des femmes"
Devant
le sexisme décomplexé de la publicité qui s'impose à tou-tes, les
Chiennes de garde demandaient déjà sous la présidence de N. Sarkozy "la création d’une instance chargée d’examiner toutes les
publicités avant diffusion dans l’espace public. Dirigée par une
personnalité indépendante, elle sera composée pour moitié de
professionnel-le-s et pour moitié de représentant-es du peuple (élu-e-s,
associations). Aucun film ne peut sortir en France sans un visa
officiel ; pourtant, personne n’est obligé d’aller au cinéma ni
d’acheter un DVD. Pourquoi les publicitaires auraient-ils toute liberté
pour imposer des stéréotypes sexistes dans l’espace public ? La Meute
des Chiennes de garde considère que ça suffit ! Aux politiques d’agir !"
Depuis,
la vigilance ne s'est pas relâchée, grâce à vous qui signalez des
publicités, grâce au travail de l'association, nous poursuivons notre
travail de veille, d'information, de plaintes aux annonceurs,
interpellant régulièrement le Jury de Déontologie Publicitaire. Une
manière de mesurer la tolérance (ou non) du sexisme publicitaire en
France aujourd'hui. Nous restons sur ce terrain, espérant un changement
des mentalités, mais toujours vigilantes... avec vous.
Le
travail de Najat Vallaud-Belkacem, merci à elle, est des plus
difficiles vu les résistances et le degré de machisme et de misogynie de
ce pays...