mardi 1 octobre 2013

Cantat, le chouchou des médias...


(Que Cantat chante, c'est son métier ; qu'il fasse un disque, c'est son droit ; que la presse musicale en fasse l'écho, ça peut se comprendre.)

Mais que les grands médias généralistes lui servent la soupe dans une assiette dorée, un mois avant la sortie de l'album Barclay, insistant lourdement sur l'imbroglio de date (novembre) en pleine période dédiée à la lutte contre les violences faites aux femmes, ça me choque !

Lundi 30 septembre 2013 : titres aperçus en vrac sur internet : Le Parisien ("Cantat le difficile pardon" : que vient faire "le pardon" là dedans ?), le Monde ("Cantat sort un nouvel album 10 ans après le drame de Vilnius" : "le drame" ? qu'en termes choisis ces choses-là sont dites), Le Figaro ("Cantat ombres et lumière" : d'autres ne verront plus cette lumière), 20 mn ("Cantat une majorité de Français trouve normal qu'il blablabla" : ah bon si c'est normal alors...),  le Nouvel Obs ("Cantat, l'écorché engagé"... : si lui est écorché, comment décrire sa victime !), DNA ("nouveaux horizons pour Cantat"  : c'est un jeu de mots...), Le Soir ("Cantat : sa mauvaise image lui colle à la peau" : procédé classique du retournement où l'agresseur devient victime et doit être plaint)...
Il y avait 70 "articles d'actualité" pour promouvoir le cher album !
S'il avait été condamné pour des propos racistes ou néo nazis, il serait à juste titre ignoré ou dénoncé.

Or sa compagne - Marie Trintignant - est morte parce qu'il l'a frappée à coups de poing tout de même !

Puis son ex-femme - Kristina Rady - suicidée, avait parlé de violences conjugales à ses parents ! (une pétition est d'ailleurs présente ici pour demander un examen suite à ces révélations)

Les grands médias généralistes nous imposent un déroulé du tapis rouge massif en faveur de l'homme-Cantat troubadour, comme jamais. Si on observe froidement les choses, on constate que depuis qu'il a tué sa compagne, c'est LA grande promo.
Et ça devient tellement énoooorme que ça finit par poser question, lasser le peuple, et pas que chez les féministes !