jeudi 31 décembre 2009
mercredi 30 décembre 2009
Pour l'incompatibilité d'un mandat politique et d'une condamnation pour violences sexuelles
Des infos ici sur le site de l'AVFT (Association européenne contre les Violences faites aux Femmes au Travail) ... notamment un article à lire ici ... extrait :
"même condamnés, les maires continuent à exercer notamment les fonctions de premier magistrat de la ville, de chef de la police municipale, chargée entre autre de «préserver la moralité», mais aussi d’employeur exerçant un pouvoir hiérarchique sur les agentes de mairie. Parmi ces maires condamnés, l’un d’entre eux est également un sénateur, qui continue à voter les lois, y compris celles relatives aux droits des femmes. Car en effet, la peine de déchéance des droits politiques des élus, quand elle est prononcée, ce qui est loin d’être systématique, ne vaut que pour le prochain scrutin.
Il est notable qu’aucun des partis politiques d’appartenance de ces élus ne les a sanctionnés en les excluant. Dans un seul cas - il s’agissait d’un élu UMP - le parti politique d’appartenance dudit élu n’a pas autorisé le renouvellement de son adhésion, ce qui ne peut bien entendu pas s’apparenter à une exclusion."
* * *
"Aujourd’hui, des élus nationaux condamnés pour violences sexuelles légifèrent contre les violences faites aux femmes ; des élus locaux condamnés pour violences sexuelles votent des politiques publiques de prévention et de sensibilisation aux violences sexistes et sexuelles ; des maires condamnés pour violences sexuelles ont sous leur responsabilité la police municipale et les conseils locaux de sécurité et de prévention de la délinquance." >>> c'est le début du texte d'une pétition initiée par "L'égalité c'est pas sorcier" en ligne ICI
mardi 29 décembre 2009
jeudi 24 décembre 2009
lundi 21 décembre 2009
Un membre de commando anti ivg nommé à la tête d'un établissement de santé publique
Le tribunal correctionnel lui avait infligé la plus lourde des peines : 18 mois de prison dont 9 avec sursis et 3 000 € d’amende...
Xavier Dousseau est nommé, à partir du 1er janvier 2010, responsable de la prise en charge des malades mentaux dans la Marne (900 salariés)" !!!
vendredi 18 décembre 2009
Karoutchi, groupe Vania-Tampix...
«Karoutchi: non aux listes «ménopausées»
«Oui, à des gens nouveaux, parce que par définition, sinon ça fait des listes ménopausées» source ICI - Roger Karoutchi, président du groupe UMP au Conseil régional d'Ile-de-France, candidat sur la liste des Hauts-de-Seine, à propos des listes aux régionales.
Dans un pays aussi arriéré que la France en matière de parité, parler de "liste ménopausée" pour demander du neuf ... ça ne manque pas d'air ! et doublement sexiste : ce sont plutôt des listes andropausées que nous avons à redouter ...
jeudi 17 décembre 2009
un texte sur les fruits du féminisme (aux USA mais aussi ailleurs)
"Avez-vous une fille qui pense que les féministes sont des femmes qui ont les hommes en horreur, qui sont mal habillées et ne se rasent pas les jambes? Une amie célibataire qui tient le féminisme pour responsable de l'absence de mari ou d'enfants dans sa vie; ou encore une autre qui est mariée et qui pense que c'est de la faute de Gloria Steinem si elle est obligée de gagner sa vie?
J'imagine que, contrairement à moi, vous ne connaissez pas d'activistes féministes radicales des années 1970 qui pensent qu'elles ont à peine changé la vie des femmes américaines; mais vous connaissez peut-être des femmes qui, tel un écrivain de ma connaissance, ont confessé qu'elles préfèrent ne pas prendre un avion piloté par une femme..." la suite sur http://www.slate.fr/
mardi 15 décembre 2009
Brigitte Grésy "Petit traité contre le sexisme ordinaire"
Sexisme ordinaire :
• «Je doute donc je suis», se disent les femmes. «Si je doute, je n’y suis pas», se disent les hommes. Et ils assurent, comme on leur a appris depuis l’enfance et comme mille modèles masculins les invitent à le faire. Ils sont passés maître dans le faire-valoir et la mise en lumière de leurs talents, alors que l’excellence féminine reste souvent dans l’ombre.
Car les femmes font toujours et assurent jusqu’au bout, parfois mieux que les hommes, mais elles sont anxieuses et du coup anxiogènes. Elles expriment leurs doutes pour mieux se rassurer, et pour qu’on les rassure, mais ce faisant elles désassurent. La défiance en soi crée de la défiance chez l’autre, même si cette expression de défiance n’est, pour les femmes, qu’un produit d’appel. (p. 68)
• ... Et donc les femmes en font plus et grimpent à tous les cocotiers. Surinvestissement et perfectionnisme deviennent les mots clés de leur réussite mais aussi de leur épuisement. Telle est leur deuxième disgrâce dans le monde du travail et notamment les postes à haute responsabilité. Mais quoi deplus normal dans un monde où (...) un homme est jugé compétent jusqu’à ce qu’il fasse la preuve de son incompétence, alors qu’une femme est jugée incompétente jusqu’à ce qu’elle fasse la preuve de sa compétence ? (p. 69)
• Escamotées, invisibles, passantes ou ombres chinoises, tel est le sort réservé aux femmes dans les médias, alors que la vision surplombante, la distance, l’humour et l’expertise sont l’apanage des hommes. Ils sont experts quand les femmes sont témoins ou victimes. Les hommes, dans les médias, sont bien les acteurs de la marche du monde. Les médias professionnels ne sont pas en reste... (p. 90)
• Un bombardement maximum : Les particules du sexisme ordinaire bombardent toutes les femmes en âge de procréer, sans exception, puis elles diffusent leur poison à petit feu tout au long de leur carrière. Mais de quoi s’autorise-t-on pour vilipender les femmes dans leur usage du temps ? (p. 126)
• La fin de l’après-midi, par excellence le temps des enfants, fait l’objet en France d’un chantage sans précédent dans le monde du travail. À partir de 17 heures, c’est comme si toutes les femmes devenaient tout à coup indispensables à la bonne marche des services et entreprises et que ce n’était qu’avec un immense regret et par pure bonté d’âme qu’on les laissait partir... (p. 136)
• L’apparence demeure le plus souvent, pour les femmes, une question fondamentale. La décision de s’habiller couleur muraille, sauf si elle vient d’un profond désintérêt pour la mode, n’est jamais anodine et s’explique par le souhait que rien n’accroche les regards sur le corps pour que seul l’esprit puisse être remarquable. C’est un peu le rôle conféré à l’uniforme qui permet de gommer le langage de l’habit. (p. 164)
• Ainsi, sourire pour les femmes, exercice appris depuis l’enfance, est devenu une sorte de réflexe pour aborder les gens et échanger avec eux, qui évite de se poser la question de la stratégie relationnelle à adopter. (...) Mais en même temps, le fait de sourire s’accompagne de toute une gestuelle du corps. Il pousse à ouvrir les mains et, dès lors, à lâcher prise. Il introduit du tangage dans l’armature serrée du langage et du corps qui permet d’occuper toute sa place dans le champ du pouvoir. C’est pourquoi les femmes qui occupent des postes de responsabilité se dérobent souvent à cet exercice attendu du sourire convenu qu’elles vivent comme une faiblesse ou comme une trop grande ouverture qui donnerait prise sur elle. (p. 167)
• De multiples techniques de prise de parole en public existent. Aux femmes de se les approprier... (p. 172)
• Au sein des techniques de déstabilisation visant à mieux asseoir le pouvoir, il s’agit ici plus subtilement de débusquer et neutraliser les attaques déloyales de nature sexiste quand on essaye de vous faire trébucher parce que vous êtes une femme. (p. 177)
• Sortez de votre zone de confort et déployez-vous pour occuper tout le champ des possibles ! Prendre les devants et se déplacer là où l’on ne vous attend pas constituent des boucliers très appréciables pour désamorcer les réactions stéréotypées des sexistes ordinaires, lesquels par conformisme consubstanciel ne se risquent pas sur des terrains mal balisés. (p. 187)
Brigitte Grésy "Petit traité contre le sexisme ordinaire", éd. Albin Michel (2009), 240 pages, 15 euros... et le site que l'auteure propose de rejoindre dans son livre : http://www.sexismeordinaire.com/
samedi 12 décembre 2009
Noël FNAC - l'Action Encore Féministes a été bien reçue
L'action "Encore Féministes" à laquelle vous avez peut-être participé a été bien reçue par les responsables de la FNAC, qui ont compris nos motivations, et modifié le catalogue de Noël en ligne. C'est un premier pas qui a été rapide, dans le bon sens.
Tous les détails de l'action et son résultat à ce jour >>> ICI sur le Site d'Encore Féministes.
Merci de votre participation. Aujourd'hui encore, il nous faut agir pour que les femmes soient simplement respectées comme les autres êtres humains. Il nous faut expliquer que la liberté d'expression a grandi lorsque les insultes et propos racistes ont été interdits ou jugés incorrects et que nous ferons tout pour que la liberté d'expression grandisse encore AVEC les femmes et pas contre elles.
Nos lettres, nos informations ne sont pas en vain, c'est encourageant. "Les machos ne sont forts que de notre faiblesse" ... Nous ne sommes pas si faibles lorsque nous décidons de nous unir pour agir. ^^ à suivre ;o)
vendredi 11 décembre 2009
Reste à savoir quoi mettre sous le sapin ... ;o)
Cela permet de mieux COMPRENDRE comment un chanteur aussi misogyne et médiocre qu'Orelsan... parvient sur leur "sélection de Noël" et sur 2 sélections disque FNAC.
Voici un court extrait de l'article qui donne la parole à 2 indépendants. Un auteur-compositeur, David Carrol parle de la Fnac : "Parmi les exemples de pratiques hyper odieuses, il y a INDÉTENDANCES ... Ce sont à la fois des compilations et un festival, celui de Paris Plage. Pour participer au dispositif, la Fnac demande aux labels indépendants - y compris aux autoproduits - une participation aux frais de production. Ce sont les producteurs qui paient ! Et avec ça, la Fnac fait sa promo : "Regardez comme on défend les indépendants !"
Pour faire partie de ce type de sélection, le ticket d'entrée n'a cessé d'augmenter. "L'agitation culturelle des artistes estampillés Fnac, c'est la grande mise en scène. Dans les faits, tu paies pour vendre ton disque moins cher..." s'insurge Jean Rochard, producteur indépendant depuis bientôt 30 ans." (fin de l'extrait)
J'ai donc cherché sur internet et trouvé qu'Orelsan, non seulement fait partie de la Sélection Noël ... mais figure justement sur 2 disques estampillés INDÉTENDANCES Fnac ici le n° 38 et ici le n° 39 avec d'ailleurs la même chanson (ne sont plus disponibles à la vente car ... une compilation en chasse une autre)...
Bonne journée à tou-te-s et si vous le pouvez, menez vous aussi l'action FNAC et passez le message à vos ami-es et réseaux ... ;o)
mercredi 9 décembre 2009
Encore Féministes - Action FNAC violence machiste sous le sapin
Nous vous invitons vous aussi à écrire, aux responsables de la FNAC (de préférence par la poste car c’est beaucoup plus efficace)
Vous pouvez reprendre le texte de l'action ou vos propres mots : en cette période d’achat de cadeaux, les arguments ne manquent pas pour sensibiliser les propriétaires de l’enseigne.
Messieurs,
Vous avez choisi, dans votre catalogue "Sélection de Noël" FNAC, de promouvoir le disque du chanteur Orelsan en ces termes (p. 53) : "La polémique sur l’un de ses textes ne doit pas occulter le talent de ce jeune rappeur. Son ton volontairement très provocateur et son flow nerveux, boosté par un son impressionnant, servent une écriture serrée, digne des plus grands. Il y a du Eminem chez Orelsan !"
Le texte de cette action et les détails pour participer sur le site d'Encore Féministes >>> ICI
lundi 7 décembre 2009
Zemmour et la Domination masculine
Lu sur le blog de Patric Jean, réalisateur du film documentaire actuellement au cinéma, "la Domination masculine", le fait qu'Eric Zemmour cherche à faire interdire la diffusion du film !!! ... à lire ici
en attendant, voyez le film ;o)
vendredi 4 décembre 2009
garder vivante la mémoire des femmes ...
Elles ont été tuées par un homme qui a vu en elles, étudiantes en matières scientifiques longtemps chasses gardées des hommes, une menace sur des prérogatives masculines. Je pense aussi aux femmes qui ont dû acquérir de haute lutte le simple droit d’apprendre. Si l’on regarde le monde, l’analphabétisme est majoritairement féminin.
Ce sommet de l'iceberg que sont les meurtres de femmes en masse ou isolément, devrait inciter à regarder ce qu'il y a en-dessous : sexisme ordinaire, image caricaturale dans les médias, monde politique trusté par des hommes, inégalités salariales, double journée, tolérance voire promotion de la violence verbale, physique et sexuelle envers les femmes même avec l'argent public ... Tout ceci pour dire la nécessité encore aujourd'hui, hommes et femmes qui souhaitons un monde moins violent, de commémorer.>>> Pour en savoir + : dossier intégral sur le site sisyphe.org