lundi 2 décembre 2013

Grèce : pas de crise pour le machisme (bien au contraire !)

Je relaie un article de Sonia Mitralia "Violences contre les femmes : une arme stratégique aux mains du pouvoir et des  possédants aux temps de la guerre sociale !"...
qui pose la question : "...que diriez-vous si dans la situation de crise exacerbée qui secoue la Grèce, la violence contre les femmes était en train de devenir une arme aux mains des puissants ?" ...

L'article explique : 

"...Humilier les deux députées en les identifiant à des strip-teaseuses ne signifie pas seulement que faire de la politique est avant tout un droit des hommes et non des femmes. Ça signifie, plus vulgairement, que le rôle de la femme reste avant tout d’être toujours disponible pour être baisée, possédée et gouvernée par les mâles.

(…) Faire de la misogynie, de la haine contre les femmes, de la violence contre les femmes et leurs droits une arme de guerre ne devrait pas étonner dans la mesure où toutes les politiques de ceux d’en haut en ces temps de la Troika* triomphante visent aussi à nous faire retourner aux pires moments du capitalisme le plus sauvage et le plus barbare du 19e siècle. Exactement à une époque durant laquelle les femmes n’avaient pratiquement aucun droit"…


L'article revient sur les violences : de la tentative de meurtre d'une députée d'opposition (Zoe Konstandopoulou) à une violente campagne ultra-sexiste dans un grand quotidien national, des lynchages médiatiques de femmes atteintes du sida, un acharnement sur la population paysanne notamment féminine, et les deux femmes députées de gauche giflées par un député du parti néo-nazi...  (article à lire ICI...)

[*La Troïka désigne les experts représentant la Commission européenne, la Banque centrale européenne et le FMI, chargés d'auditer la situation économique grecque et notamment l'état de ses finances publiques...]