jeudi 31 mars 2011

Mamie Nova a envie de jouir... (de la vie ;o)

Mamie Nova en a marre de sa cuisine, elle a envie de faire un break ! Mamie va s'émanciper, il n'est jamais trop tard, vas-y Mamie : fonce (hors de tes murs ;o)

mercredi 30 mars 2011

Le copinage féministe du mercredi...

>> Le mercredi ... c’est «Femmes Libres» sur RADIO Libertaire, de 18h30 à 20h30. Cette semaine avec Marie Moinard, pour l’album «En chemin elle rencontre...» (Editions Les ronds dans l’O, voir ICI). Les artistes se mobilisent pour le respect des droits des femmes, dans le but de sensibiliser la jeunesse face à l’augmentation de la violence contre les femmes dans le monde... Album soutenu par Amnesty International.

• L’émission «Femmes Libres» du mercredi est
téléchargeable toute la semaine ICI
• Le site internet de Radio Libertaire
est ICI

>> Le Festival de films de femmes de Créteil
(programme ICI) se termine le dimanche 3 avril, avec une moisson passionnante de films de femmes du monde entier !

Le palmarès
(2 des films primés) sera repris le mardi 5 avril à 20h et à 22h au Cinéma Le Nouveau Latina (site ICI), 20 rue du Temple, 75004 Paris, métro Hôtel de Ville.

mardi 29 mars 2011

Des outils d'analyse contre la publicité sexiste - et publicité Société Générale : caricature sexiste...

DES OUTILS D'ANALYSE CONTRE LA PUBLICITÉ SEXISTE, à glisser dans la trousse de la *parfaite* ou du *parfait* féministe...

un guide de dénonciation des "manifestations sexistes" : voir particulièrement la grille publicité sexiste très détaillée (p. 14 et suivantes), très utile comme instrument d'analyse à télécharger ICI...

des réponses concises aux arguments publicitaires les plus courants ICI...

contre le publisexisme à lire ICI...

et enfin le dépliant "sales pubs" à télécharger ICI...

Ces outils permettent de décortiquer les publicités de manière objective, puis d'en expliquer le sexisme avec pédagogie...

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Et encore une campagne de publicité sexiste (j'ai enfin vu les affiches ce soir !) pour la Société Générale sur le thème pourtant sympathique de "l'esprit d'équipe" :

Dénoncées sur le blog "Plafond de Verre" ICI, et sur la dernière synthèse du SDFE (29 mars 2011), cet ensemble d'affiches forme une caricature sexiste : filles danseuses en tutu, garçons couverts de boue de la tête aux pieds après le rugby, équipe médicale 3 hommes et 2 femmes (c'est la moins pire des affiches), 8 pompiers (pas de femme), 16 ouvriers du bâtiment (pas de femme)... à voir sur le site de la Société Générale ICI...

>> pour "féliciter" la Société Générale" par mail ou courrier, la page contact est ICI (ou bien en agence surtout si vous êtes client-e ;o)

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Comme pour toute publicité sexiste vous pouvez adresser une plainte à l'ARPP (Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité) 23 rue Auguste Vacquerie - 75116 Paris ou par mail contact@arpp-pub.org ... L'ARPP affirme recevoir très peu de plaintes concernant la publicité sexiste, à nous de la démentir...
Il existe aussi un Jury de Déontologie Publicitaire auprès duquel vous pouvez porter plainte (voir ICI).

samedi 26 mars 2011

Suzuki automobile : le sexisme à l'affiche à La Martinique

Une publicité sexiste est signalée aux Chiennes de garde par une membre de l'Union des Femmes de la Martinique. Il s'agit d'une affiche pour un nouveau modèle de voiture Suzuki "la nouvelle Swift" (en petit non retouchée).

Extrait du courriel de signalement : "L'Union des Femmes de la Martinique veut dénoncer cette publicité sexiste. Nous avons fait le nécessaire auprès d'organismes..."

Cette publicité est sexiste : elle réduit une femme à ce gros plan sur son fessier moulé dans une jupe fourreau. Encore une femme sans tête ! Le morceau de corps est présenté de dos. Conseil ou promesse appuyée : "toujours sexy" grâce à ... cette petite voiture (qui vise probablement un marché féminin). Quoi de plus sexy effectivement qu'une voiture associée de manière toujours aussi ringarde à un morceau de corps féminin ?

Voir l'appel à résister sur le site de l'Union des Femmes de la Martinique ICI

• un blog (Le blog de com') en parle, avec un lien Facebook pour débattre du sujet c'est ICI

>> Pour saluer la "créativité" de Suzuki la page contact est ICI et l'adresse courrier : Suzuki France Département automobile - 8, avenue des Frères Lumière - 78190 TRAPPES Cedex

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Comme pour toute publicité sexiste vous pouvez adresser une plainte à l'ARPP (Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité) 23 rue Auguste Vacquerie - 75116 Paris ou par mail contact@arpp-pub.org ... L'ARPP affirme recevoir très peu de plaintes concernant la publicité sexiste, à nous de la démentir...
Il existe aussi un Jury de Déontologie Publicitaire auprès duquel vous pouvez porter plainte (voir ICI).

jeudi 24 mars 2011



(Le petit monsieur Dumacho, lui, n'a pas peur du nucléaire...)


mercredi 23 mars 2011

mardi 22 mars 2011

lundi 21 mars 2011

jeudi 17 mars 2011

Publicité sexiste : quand "la pintade" a un visage de femme...

Une publicité sexiste est signalée aux Chiennes de garde. Il s'agit d'une fiche de promotion pour "la pintade", cliquez sur la petite image de droite pour la voir non retouchée.

Extrait du courriel de signalement : "Publicité sur la pintade trouvée chez mon boucher : bonjour le cliché de la femme ! Michel, 54 balais et toujours ulcéré par le recul permanent de la condition féminine (souvent cautionné par des femmes elles mêmes :_((()"

En effet, il s'agit d'une publicité sexiste: dans un décor inexistant, coincée en pied par des fiches de cuisine, une jeune femme (visage, épaules) en gros plan est surplombée de 2 mots en lettres majuscules "LA PINTADE". Sa bouche pulpeuse accueille un doigt, message évoquant (à peine hein ;o) la fellation. Bref, cette publicité érotise au pire l'insulte (nous traiter de "pintade"), au "mieux" le fait de nous ridiculiser... Sans oublier les précieuses fiches de cuisine, quand on s'est bien foutu de nous, on est quand même priées d'y retourner.

>> Pour "remercier" ceux qui oeuvrent en coulisse à la promotion des pintades, le contact mail et l'adresse postale sont ICI...

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Comme pour toute publicité sexiste vous pouvez adresser une plainte à l'ARPP (Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité) 23 rue Auguste Vacquerie - 75116 Paris ou par mail contact@arpp-pub.org ... L'ARPP affirme recevoir très peu de plaintes concernant la publicité sexiste, à nous de la démentir...
Il existe aussi un Jury de Déontologie Publicitaire auprès duquel vous pouvez porter plainte (voir ICI).

mercredi 16 mars 2011

le copinage féministe du mercredi !

>> Le mercredi ... c’est «Femmes Libres» sur RADIO Libertaire, de 18h30 à 20h30. Cette semaine coup de projecteur sur le 33e Festival International de Films de Femmes (site ici), avec : Jackie Buet, déléguée du festival depuis 33 ans ; Marina Mazzotti, pour «Cécilia Mangini», documentariste italienne ; Hélène Milano, réalisatrice des «Roses noires»...

L’émission «Femmes Libres» du mercredi est téléchargeable toute la semaine ICI
Le site internet de Radio Libertaire est ICI

>> Le 2e tome de la Bande dessinée "En chemin elle rencontre" est sorti : lire ICI un entretien avec Marie Moinard, auteure et éditrice, dans le journal Sud-Ouest. Détails et infos ici sur le site de l'éditrice. Les artistes se mobilisent pour le respect des droits des femmes. Album soutenu par Amnesty International.

>> Bien envoyé ;o) Pour vos "courriers papier",
le super carnet de 12 timbres illustrés par Miss.Tic
est sorti (ci-dessous mes 2 préférés) ^^ Si votre bureau de poste ne les a pas... vous pouvez les commander (et les voir) sur internet
ICI ^^

Le sexisme des médias à travers l'affaire récente de Rivesaltes (viols sur mineure, tuerie)


Avec 2 articles pour analyser ce sexisme omniprésent dans les médias français, en comprendre les causes, et chercher comment y remédier :

• «L’immunité amoureuse dans la presse» par Natacha Henry (source : le site les Nouvelles News ici)

Extrait : "Dans l’affaire de la tuerie de Rivesaltes, la presse, une nouvelle fois, «requalifie» en histoire d’amoureux éconduit des affaires de viol et de violence. Comment les femmes qui lisent «amour» quand elles pensent «terrorisme» peuvent imaginer être prises au sérieux si elles portent plainte ?»(Dépossédé de son objet fétiche, en l’occurrence une femme de 30 ans quand lui en a 78, il saisit un fusil et prend la vie de trois innocents. En fait il la violait depuis son enfance, il avait alors 58 ans et elle... 10 ! Quand elle a enfin trouvé le courage de dire non, la violence est passée à un niveau supérieur : menaces et harcèlement...)"

• «Fini de rigoler» par Sandrine Goldschmidt (source : le blog "à dire d'elles" ici)

Extrait : "Si tout cela est vrai, ce n’est pas une relation, c’est probablement un crime, qui s’étale sur 20 ans. Cela ressemble plus, tel que cela nous est décrit, à un homme qui a 50 ans de plus que l’enfant qu’il viole, et qu’il maintient dans une emprise sexuelle par tous les moyens. Et quand elle finit par avoir la force d’essayer d’en sortir, il tente de la tuer. Mais comme il ne peut pas, il en tue d’autres. Ce n’est pas de la déception amoureuse : c’est la rage de ne plus posséder un être humain, qui terrorisé, parvient quand même à avoir le courage de lui dire non. Quand va-t-on commencer à dire qu’il s’agit là de l’archétype de la domination patriarcale ? Mais oui, je sais, on est là au coeur de son verrou…"

mardi 15 mars 2011

lundi 14 mars 2011

Anti-sexisme : quand la télé se fait éducative ^^

Une vidéo de TV5 «la femme et la pub une très longue histoire d’amour ?» (la vidéo dure 2 mn !) avec Florence Montreynaud, cheffe de meute des Chiennes de garde ... pour analyser ce bourbier sexiste ! (source TV5 ici)

Et pour être bien didactique : des fiches de FLE (Français Langue Étrangère) qui l’accompagnent à voir ICI ^^ Vive l’école ;o)

samedi 12 mars 2011

2 réactions féministes auxquelles vous joindre ;o)



>> LA PUBLICITÉ SEXISTE : ÇA SUFFIT !
À l'occasion du 8 mars, les Chiennes de garde réitèrent leur demande : la création d’une instance chargée d’examiner toutes les publicités AVANT leur diffusion dans l’espace public.

Cette demande présentée il y a 1 an (voir ICI) est restée sans réponse ! Ce pourquoi nous vous proposons de l'appuyer aujourd'hui, en la relayant.

Comment agir ? En reprenant la lettre ci-dessous ou en vous en inspirant :

En France, les publicitaires ont pris un pouvoir démesuré : ils envahissent notre environnement et nous manipulent pour susciter des désirs qui modifieront nos comportements. Ils usent de manière irresponsable d'un pouvoir qui, de surcroît, s’exerce sans contrôle. En effet, l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP) n’intervient pas avant la diffusion des campagnes, sauf pour les spots télévisés ; elle peut demander le retrait d’une publicité après avoir reçu des plaintes, c’est-à-dire quand le mal est déjà fait : son inefficacité est donc flagrante.

Nous revendiquons le droit de vivre sans être exposés en permanence à des clichés sexistes, des slogans abrutissants, des images de violence, et en particulier de violence sexuelle, car pour nous, féministes, la sexualité est la rencontre de deux personnes, dans la réciprocité de leurs désirs.
Nous demandons la création d’une instance chargée d’examiner toutes les publicités avant leur diffusion dans l’espace public. Dirigée par une personnalité indépendante, elle sera composée pour moitié de représentant-es du peuple (élu-es, associations) et pour moitié de professionnels.

Aucun film ne peut sortir en France sans un visa officiel ; pourtant, personne n’est obligé d’aller au cinéma ni d’acheter un DVD. Alors, pourquoi les publicitaires ont-ils toute liberté pour imposer des images dégradantes, dévalorisantes ou déshumanisantes dans l’espace public ?
Depuis onze ans, La Meute des Chiennes de garde explique que ÇA SUFFIT !
Aux politiques d’agir !

• Adressez votre texte à :

- M. le président de la République, Palais de l’Élysée, 55 rue du faubourg Saint-Honoré 75008 Paris
- M. le président du Sénat 15 rue de Vaugirard 75006 Paris
- M. le président de l’Assemblée nationale 126 rue de l'Université 75355 Paris cedex 07

Vous pouvez ausi vous joindre à nous en signant le Manifeste de la Meute contre la publicité sexiste sur le site http://www.lameute.fr/index/.

* * *

>> LA VIE DES FEMMES : Le 8 mars, Le président Sarkozy s'est exprimé publiquement sur la Journée internationale des femmes. Dans un éclair de lucidité, il a notamment déclaré : «La journée de la femme, il y aurait beaucoup à dire parce que ça voudrait dire que les autres, c’est des journées des hommes alors? Très curieux quand même, comme système. Franchement» (source : le parisien en ligne ici)

Des associations féministes ont alors vigoureusement réagi, et vous proposent de signer une pétition afin de vous joindre à leur protestation et demandes. À lire ICI sur le site Mediapart.

Merci de vos participations solidaires à ces 2 actions pour rappeler au gouvernement la situation RÉELLE des femmes dans ce pays !

vendredi 11 mars 2011

de l'humour féministe !

Une journaliste dit du bien de blogs et sites d'humour féministe...
ici sur Sud-Ouest en ligne... ^^ dont "Le féminin l'emporte" qui est la soeur jumelle de ce blog (avec commentaires) et aussi le site Encore Féministes ! ici (dont vous pouvez signer gratuitement le Manifeste ici) ainsi que d'autres blogs aussi sur fond d'humour féministe, c'est ça qui fait plaisir ... d'autres blogs à découvrir aussi ;o)

Sinon sur l'humour féministe
il y a ce texte qui fait toujours plaisir à lire ! "L’humour : un aspect du discours féministe des années 1970-90 au travers des journaux" de Brigitte Bastiat à lire ICI avec quelques dessins de ces années d'ébullition féministe ^^

jeudi 10 mars 2011

"We want sex equality" un film de Nigel Cole

"WE WANT SEX EQUALITY" un film de Nigel Cole, avec Sally Hawkins, Bob Hoskins, Rosamund Pike. Il est sorti, je l'ai vu hier !

C'est juste un film SUPER, à la fois sympathique ET dynamisant, où des hommes soutiennent aussi les femmes en lutte, et vraiment drôle parce que ces femmes ne mâchent pas leurs mots ! on en ressort galvanisé-es. Vraiment, en ces temps de morosité qui suinte partout, ça fait un bien fou ^^

Ce film raconte aussi l'histoire VRAIE de 187 ouvrières des usines FORD, dans la banlieue de Londres, en 1968. Dans un atelier immense, étouffant, à la toiture percée, elles assemblent (à la machine à coudre) les housses des sièges de voitures. Elles sont payées comme ouvrières "non qualifiées", alors que leur travail demande un vrai savoir-faire. Et de surcroît, parce qu'elles sont des femmes, elles touchent encore moins que les hommes non qualifiés ! Alors c'est une première mais ces ouvrières, des femmes, décident de se mobiliser, de faire grève et cela va changer beaucoup de choses... Infos et cinés ici




>> Rappel ciné : Un autre film génial à voir (des amies féministes l'ont vu et le recommandent chaleureusement) : "Winter's Bone" de Debra Granik (infos et bande annonce ici ;o)

mercredi 9 mars 2011

et 2 superbes montages des banderoles...

lors de la manifestation féministe à Paris le 5 mars ! Merci Nelly ;o)







le copinage féministe du mercredi...

>> Je commence avec le 2e dauphin du Prix Macho des Chiennes de garde, Jean-Marie Bigard, pour sa déclaration : « Lorsque je lance sur le plateau de Cauet : “Elle est redevenue baisable”, en parlant de Christine Bravo, qui a perdu 30 kilos, c’est un moyen d’être gentil. » (dans Le Parisien, 20 avril 2010)... et sur le site des Chiennes de garde ICI...

>> la manifestation féministe du 5 mars à Paris :
• Un article et diaporama sur le site
"à dire d'elles" ici...
• Merci Nelly (site ici) pour ces super photos de la manif ...

>>Un film formidable à voir : "Winter's Bone" de Debra Granik (voir ici), des amies féministes l'ont vu, elles le recommandent +++

>> Les dernières infos désopoilantes de la Barbe (à l'oeuvre pendant une séance du Conseil Général du Tarn et Garonne) c'est ICI...

>> Un livre sur un thème peu abordé : la prison comme l'a vécue une femme : "La prison ruinée" de Brigitte Brami, infos et extraits sur le site de l'éditeur ICI

>> Le mercredi ... c’est «Femmes Libres» sur RADIO Libertaire, de 18h30 à 20h30. Cette semaine avec Natacha Henry, pour son livre "Frapper n'est pas aimer", enquête sur les violences conjugales en France (chez Denoël Impact)...

L’émission «Femmes Libres» du mercredi est téléchargeable toute la semaine ICI
Le site internet de
Radio Libertaire est ICI

>> enfin un communiqué à lire absolument : La CLEF (Coordination du Lobby Européen des Femmes) réagit aux propos de Françoise Brunel qui récidive sur l'ouverture des maisons closes avec sa casquette de Rapporteure de l'Observatoire de la Parité (un comble !) : "Observatoire de la parité en France : attention au mélange des genres" prévient la CLEF, à lire ICI...

mardi 8 mars 2011

Bonne journée internationale DES femmes ! et suite du Macho de l'année...

Le 1er dauphin du Macho de l'année est le "Maître boucher" Hugo Desnoyer pour :

[question : « Comment un bon boucher choisit-il une bonne viande ? »]

« C’est un petit peu comme quand tu es dans la rue, quand tu regardes une belle fille passer, ça t’interpelle le regard, tu commences à regarder les formes de la bête, les croupes, l’arrière-train s’il est bien développé, et après, il faut réussir à les toucher... »
Canal +, « Le Grand Journal », 20 octobre 2010.

(source et autres machos 2011 à lire sur le site des Chiennes de garde ici...) Qu'un boucher compare une femme avec une pièce de viande me rassure moyen...

Et vous : un truc pour choisir le "bon" homme ?
Faut-il le tâter comme un camembert ?


>> Des infos sur l'histoire du 8 mars "journée internationale des femmes" ?
lire ici...

lundi 7 mars 2011

Les Chiennes de garde ont élu le Macho de l'année !

Les Chiennes de garde montrent les crocs au MACHO DE L’ANNÉE !

À l’occasion de la Journée internationale des femmes, les Chiennes de garde montrent les crocs au MACHO DE L’ANNÉE, qu’elles ont élu pour une déclaration publique faite en 2010.

Après le cardinal-archevêque de Paris, André Vingt-Trois, en 2009 et Louis Nicollin, président du club de football de Montpellier, en 2010, le troisième macho à recevoir ainsi les déshonneurs féministes est

Jean-Claude Elfassi pour sa déclaration : «C’est des salopes qui n’ont rien d’autre à faire […], c’est des amoureuses éconduites.»
 (au sujet de femmes qui ont osé rendre publique une condamnation pour violences conjugales).
Source : Direct 8, Morandini, 12 novembre 2010.

Découvrez ses 2 dauphins et la suite ICI...

• • •

>> Le sujet Macho de l'année passe à 19 h sur France 5 ce soir

>> Ce soir sur France5, émission de Thomas Hugues à 22 h15 : Florence Montreynaud, historienne, écrivaine et féministe (infos ici)

vendredi 4 mars 2011

Publicité "Le roi de la capote" dans Campus Mag : décision du JDP

3 plaintes ont été déposées contre la publicité "Roi de la capote" dans le magazine gratuit pour étudiant-es "Campus Mag". Elle sont passées devant le JDP (Jury de Déontologie Publicitaire) le 23 février 2011, et y ont été rejetées ! à lire ICI...

Je goûte particulièrement le "De manière plus générale, la pose de la femme en sous-vêtements est similaire à celle utilisée pour d’autres publicités existantes." (argument de la société Pandora Corp. responsable de cette publicité). Et si la même démarche avait été appliquée avec la publicité "y'a bon Banania", où en serions-nous du racisme ?! Mais on s'en fout la femme n'a pas droit au respect. Ben j'irai acheter mes préservatifs ailleurs !

Quant au JDP (Jury de Déontologie Publicitaire) il évoque la Recommandation "stéréotypes sexuels, sociaux et raciaux" de l’ARPP (Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité) : "La publicité ne doit pas réduire la personne humaine, et en particulier la femme, à la fonction d’objet"... mais estime que cette publicité n'y contrevient absolument pas : faites-leur confiance !

On peut considérer que l'État est complice de cette tolérance sexiste, d'ailleurs la lettre ouverte des Chiennes de garde (lire ici) aux présidents de la République, du Sénat et de l’Assemblée nationale concernant la publicité sexiste ... est sans réponse depuis 1 an ! Le mépris des femmes les arrange, mais il ne faut pas compter sur notre découragement.

Rappel de la note faite en décembre 2010 sur le blog ici

jeudi 3 mars 2011

Vêtements "le Mouton à 5 pattes" : peine de "mode" !

Une communication publicitaire odieuse est signalée aux Chiennes de garde, il s'agit de la présentation sur le site des boutiques de vêtements le "Mouton à cinq pattes", que vous pouvez voir ICI !

Extrait du courriel de signalement : "Cette publicité est profondément choquante, représentant une femme et un homme nus, la corde au cou, un sac en plastique sur la tête et les mains liées. Outre que je ne comprends pas le rapport avec la vente de vêtements, cette publicité porte atteinte, selon moi, à la dignité humaine." Anne-Marie L.G.

Effectivement, ces images morbides posent la question de la chosification du corps humain par les agences de communication et de sa dégradation pour espérer "marquer les esprits" (certes mais pour y laisser quoi ?) et provoquer l'acte d'achat (c'est pas gagné !).

>> Pour "féliciter" ce magasin de sa vitrine en ligne charognarde, par mail : contact@moutonacinqpattesparis.com ou par courrier la rubrique "Où" donne l'adresse des boutiques.

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Comme pour toute publicité dégradante, vous pouvez adresser une plainte à l'ARPP (Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité) 23 rue Auguste Vacquerie - 75116 Paris ou par mail contact@arpp-pub.org ... 
Il existe aussi un Jury de Déontologie Publicitaire auprès duquel vous pouvez porter plainte (voir ICI).

>> AJOUTÉ LE 5 MAI 2011 : Le Mouton à cinq pattes : plainte FONDÉE / JDP. Vous pouvez lire le compte rendu du JDP (Jury de Déontologie Publicitaire) ICI...

mercredi 2 mars 2011

Le copinage féministe du mercredi...

>> Le mercredi ... c’est «Femmes Libres» sur RADIO Libertaire, de 18h30 à 20h30. Cette semaine avec Nedjma du Collectif Algérien-ennes pour parler de la situation en Algérie
 actuellement, de celle des femmes et de leurs revendications...

L’émission «Femmes Libres» du mercredi est téléchargeable toute la semaine ICI

Le site internet de
Radio Libertaire est ICI

>> 2 films à voir au cinéma :


- Winter’s Bone (il a reçu des prix !), de Debra Granik ... voir ici
- Le Choix de Luna (je l'ai vu, c'est super), de Jasmila Zbanic ... voir ici

>> Les propositions féministes autour du 8 mars

- à Paris ici...

- ou carrément en France ici

>> Rappel : la manifestation samedi 5 mars à Paris 14h30 départ du Trocadéro (parvis dit
 «des droits de l’homme, les femmes peuvent se brosser»)... infos sur le site du
 CNDF ici, la manif porte le nom de Marche pour l'égalité, la liberté et la dignité !

>> Ça fait du bien ! un article décapant sur les neurones des "fâââmes" bien marrant en plus ! titré "Ces études à la con qui nous prennent pour des connes" c'est décrypté ici

>> Une exposition de l'association "Les Amazones" à La Villette (Paris 19e), dont l’objectif est d’amener le public à "porter
 un regard différent sur les femmes qui ont un seul sein.
 Dans notre société, n’avoir qu’un sein est tabou. Il y a un défaut de 
représentation du corps asymétrique, alors que cette différence 
touche des centaines de milliers de femmes.
 90% des femmes qui ont une ablation d’un sein à la suite d’un cancer
 ne font pas de chirurgie réparatrice." Détails de l'expo et belle affiche à voir sur le site de l'association : http://www.lesamazones.fr

>> Voici un lien vers un petit film diffusé dans l'exposition Femmes en résistance actuellement présentée à Roanne ; il est diffusé autour des photos de la Marche Mondiale des Femmes. Merci à Pierre-Yves Ginet, photo journaliste basé à Roanne qui suit assidument les évènements de la Marche et ramène de très belles photos et videos... voir ici...

mardi 1 mars 2011

"De ‘l’Ennemi Principal’ aux principaux ennemis" de Léo Thiers-Vidal

J’ai eu envie d’ouvrir le mois de mars, le «mois des femmes» (eh oui, je prends le pouvoir de le nommer ainsi !)... avec Léo Thiers-Vidal, un homme profondément engagé (lire ici), ce qu'il a écrit me semble capital, rare, sans concession. Ce livre est le fruit de son travail de thèse (doctorat de sociologie), et son projet : faire progresser l'analyse féministe des rapports femmes/hommes en y apportant sa contribution par l'étude de la position masculine vécue.

(Aujourd’hui c’est une note de texte...)

J’ai aimé sa simplicité (malgré les passages techniques, c'est une thèse), parce qu'il part du vécu, apprécié son empathie pour les femmes, sa volonté de rendre compte, de ne pas dire à notre place ce que nous ressentons mais de parler et d'analyser les paroles, les pensées et les actes des hommes.

Dans la vie, les hommes parlent peu de sexisme ou de féminisme à partir de leur propre expérience d’homme : par ex. les différences de traitement entre frère et soeur dont ils ont bénéficié, leur difficulté à supporter une ambiance misogyne (au bureau, au sport), le partage du travail domestique et gratuit...

Peut-être parce que les théories semblent plus «intéressantes» ou neutres à leurs yeux que ce quotidien où chacun est impliqué, s’implique : petit quotidien qui à grande échelle, forme un système particulièrement oppresseur des femmes...

Extraits... (j'ai mis certains passages en gras)

• (p. 12 / préface Christine Delphy) ... "et c'est cela que Thiers-Vidal va expliquer, de manière méthodique : dans quels domaines de l'étude du système de genre les femmes sont mieux armées, mais aussi dans quels domaines les hommes ont l'avantage, ou plus exactement pourraient l'avoir. Car ils sont mieux armés, dans certains domaines. Mais, curieusement, ce n'est pas là où ils pourraient le mieux réussir qu'ils choisissent de travailler; ils choisissent de parler à la place des féministes, et même à la place des femmes, qui seraient, selon P. Bourdieu, "trop aliénées par l'oppression qu'elles subissent"(...).

• (p. 14 / préface Christine Delphy) "ce qui intéresse Thiers-Vidal, ce n'est pas la position dominante des hommes dans le travail, la politique, etc. toutes choses abondamment documentées par la littérature scientifique féministe. Ce qui l'intéresse, c'est ce que font les hommes de cette position supérieure dans leurs interactions quotidiennes avec les femmes."

• (p 19) "Ce qui s'est imposé à moi, c'est que le choix d'octroyer une importance à l'expérience spécifique que constitue la production d'une thèse sur les rapports de genre, en tant qu'homme hétérosexuel blanc souhaitant contribuer à l'abolition de ces rapports, m'a amené à vivre cette production comme une expérience, un voyage - comme le mentionne le titre "De 'l'Ennemi Principal' aux principaux ennemis" avant d'être un récit désincarné a posteriori".

• (p 25) "La remise en cause de son propre pouvoir et de ses pratiques vis à vis des femmes était rapidement et facilement assimilée à de l'auto-flagellation, un manque de sens de soi, une volonté de plaire aux amies féministes, etc. Tout se passait comme si les hommes ne pouvaient pas, de façon sincère et volontaire, agir sur leur statut de privilégié afin de le transformer partiellement vers une pratique de moindre oppression, vers un autre rapport de force vis à vis des femmes. Je remarquais également qu'un discours bien différent était de rigueur lorsqu'il s'agissait non pas des rapports de genre mais du racisme ou du libéralisme économique, probablement du fait de la proximité et de l'intimité des rapports de force entre femmes et hommes, surtout hétérosexuels."

• (p 39) "Il me semble que nous retrouvons là un noeud conceptuel de toute analyse politique : quel rapport y a-t-il entre une structure sociale oppressive et des agents oppressifs ? De quelle façon ces deux éléments peuvent-ils être pensés simultanément ?"

• (p 41) "Ce sont les rapports de production, c'est à dire le fait que les femmes produisent au sein de la famille, qui créent la non-valeur, le non-paiement, la gratuité de leur travail. Autrement dit, la famille, unité de production, est le lieu d'annulation de la valeur du travail effectué par les femmes, quel qu'il soit..."

• (p 42) "exploitation domestique et dépendance personnelle vont ensemble. En tant que groupe effectivement soumis à ce rapport de production, les femmes constituent une classe. En tant que catégorie d'êtres humains destinés par naissance à entrer dans cette classe, elles constituent une caste."

• (p 44) "Dans l'analyse spontanée, non-féministe, les femmes sont, en tant que classe sociale, l'objet d'un déni de réalité : dès que la classe sociale des femmes est visée en tant que telle, elle n'existe plus, elle se dissout dans ses particularités (prostituée, mère castratrice, vieille femme, épouses incapables).

• (p 47) "L'application du féminisme matérialiste aboutit à l'identification d'intérêts collectifs opposés, ce qui est exprimé par la notion de classe de sexe, et à l'identification de pratiques masculines individuelles et collectives de perpétuation et de renforcement de ces intérêts opposés."

• (p 60) "La pornographie montre comment, pourquoi et face à qui il faut agir sexuellement et institutionnalise la suprématie mâle, comme la ségrégation raciale institutionnalise la suprématie Blanche. En tant qu'institution, elle exprime et met en acte l'idéologie de la supériorité biologique des mâles à travers l'érotisation de la domination, de la hiérarchie, de la violence et du sexisme, à tel point que la hiérarchie devient un élément nécessaire de la sexualité des mâles. 'Une fois que vous avez sexualisé l'inégalité, une fois que c'est un préalable appris et intériorisé à l'excitation et la gratification sexuelle, alors tout est possible."

• (p 89) "La lecture et l'appropriation des thèses féministes radicales exigent une vigilance permanente vis à vis de ses propres mécanismes émotionnels et intellectuels de défense des privilèges masculins.

• (p 91) "Nous [les hommes] avons l'habitude, en particulier sur le plan intellectuel, de nous considérer comme producteurs autonomes d'idées, de concepts, d'analyses 'intéressantes'; d'innover, de créer et d'être au premier plan. Le fait de ne pas s'investir sur ce plan-là, en tant qu'intellectuels, peut être une application concrète de l'abandon de certains privilèges masculins, qui oblige à prendre en compte de façon centrale les analyses d'autres, de féministes, et de travailler en fonction de ce qu'elles ont développé. (...) Cela peut sembler plus évident lorsqu'on déplace l'axe de pouvoir : penserait-on que les humains Blancs ou patrons/Bourgeois ont beaucoup de choses intéressantes à apprendre respectivement aux humains Noirs ou aux ouvriers conscientisés ? (...) Ne serait-il pas plus pertinent de combattre les analyses et pratiques dominantes en s'appuyant correctement sur le travail intellectuel effectué par les dominé-e-s et en concentrant nos efforts sur l'instauration d'un rapport de force interne au groupe social oppresseur ? L'utilisation des positions sociales privilégiées contre les dominants permettrait d'ailleurs d'effectuer un travail de sape et de division au sein même du groupe social oppresseur."

• (p 98) "Que l'oppression soit pensée comme le monopole des armes et des outils, l'exploitation du travail domestique, l'appropriation des corps ou la domestication et l'exploitation de la reproduction, elle est toujours le fruit de l'action d'un groupe social (ou ses membres) sur un autre groupe social (ou ses membres). Ce qui motive l'oppression c'est le fait de bénéficier de certains privilèges matériels rendus possibles par le travail gratuit des autres (domestique, sexuel, reproductif), ce qui augmente sensiblement sa qualité de vie et sa richesse matérielle, ainsi que son propre pouvoir, son contrôle sur la vie des autres. De ce point de vue, la socialisation de genre des humains peut être analysée, non comme un apprentissage de rôles sexuels stéréotypés plus ou moins riches ou épanouissants, mais comme l'apprentissage des techniques d'assujettissement des humains femelles aux humains mâles, et le dressage des humains femelles au travail gratuit et à la soumission aux humains mâles."

• (p 118) "Mais cette possible conscience des femmes des rapports d'oppression de genre et leur résistance conceptuelle et matérielle est rendue extrêmement difficile par les effets psychiques des rapports d'oppression, par le travail physique et mental plus important qu'elles sont obligées d'effectuer dans une société marquée par l'oppression de genre : que ce soit la double journée de travail, le travail d'élevage des enfants, le travail psychologique et conversationnel au service des hommes, tous ont un impact psychologique aliénant et handicapant pour les femmes, limitant sensiblement leur champ de pensée et d'action (Nicole-Claude Mathieu); de plus l'envahissement du conscient et de l'inconscient des femmes par leur situation objective de dépendance aux hommes et le type de structuration du moi qui en découle est un obstacle de plus dans une prise de conscience autonome et lucide de la part des femmes; de plus la mixité inégalitaire permanente qu'imposent les hommes aux femmes, l'omniprésence des hommes, crée une médiation de la conscience des femmes et rend difficile une conscience de groupe ou de classe (d'où la stratégie de non-mixité politique caractérisant le mouvement féministe radical).

• (p 146) "De leur côté les hommes savent parfaitement qu'ils dominent les femmes... et ils sont formés pour le faire. Ils n'ont pas besoin de l'énoncer constamment car l'on parle rarement de domination au sujet de ce que l'on possède déjà" (Wittig).
(...)
Il est important de mentionner qu'il n'est pas facile de recevoir l'énoncé 'les hommes savent parfaitement qu'ils dominent les femmes' - notamment le renvoi à une domination agie intentionnellement... Comment peut-on comprendre pleinement ces énoncés tandis que la majorité des hommes se vivent comme des êtres éthiques, un minimum soucieux de ne pas être/sembler injustes envers les autres ? ... Comment comprendre que des humains puissent se vivre comme ayant un sens éthique tout en étant particulièrement conscients de dominer d'autres humains ? ...

• (p 159) "Si les hommes qui adoptent une théorie anti-masculiniste désincarnée sont motivés entre autres par le fait d'améliorer leur propre bien-être à travers la lutte contre l'aliénation masculine considérée comme source de souffrance, d'isolement affectif, de communication appauvrie, ceux qui tentent d'adopter un positionnement anti-masculiniste incarné sont plutôt motivés par un désir de justice (Stoltenberg) et/ou un rejet de l'injustice. Ceci peut à son tour être alimenté par le fait d'avoir vécu personnellement - en tant que témoin affecté ou en tant que victime directe - des violences masculines domestiques ou publiques : violences paternelles, conjugales, institutionnelles, hétérosexuelles. Ce vécu personnel a permis, d'une façon ou d'une autre, que ces hommes problématisent leur identification à la masculinité comme source positive du sens de soi : la violence d'un père, la souffrance et la résistance d'une mère ou d'une soeur, la lutte féministe d'une amie ont, d'une part, rendue incomplète la rupture empathique avec les membres du groupe social opprimé et d'autre part rendu conflictuel le rapport au soi masculin et à ses pairs. Lorsque ces hommes adoptent de façon progressive une grille de lecture féministe radicale, ils peuvent réorganiser leur façon de percevoir ces vécus à l'aide d'un cadre structurel et politique. (...)

La capacité effective des femmes à transformer la réalité en imposant des rapports de force collectifs et individuels, publics et privés contre les hommes a créé et continue de créer des contextes vécus innovants pour les hommes, et ce, de l'enfance, via l'adolescence, à l'âge adulte. Ces contextes vécus incitent ces hommes à douter, à s'interroger et à chercher à comprendre ce qui auparavant semblait aller de soi, donc à chercher des grilles de lecture et d'analyse qui peuvent répondre à leurs interrogations. (...)"

... j'aurais envie d'en citer beaucoup plus mais je vous "renvoie" à l'original ;o)...

"De ‘l’Ennemi Principal’ aux principaux ennemis. Position vécue, subjectivité et conscience masculines de domination", de Léo Thiers-Vidal, éd. L’Harmattan, 374 pages, 33 euros (octobre 2010), ISBN 978-2-296-13043-2.

- Présentation du livre sur le site de l’éditeur ICI

- Préface de Christine Delphy et larges extraits du livre ICI