Je n'aime pas faire des notes de textes, donc exception ... J'ai eu trop peu de temps pour faire des p'tits crobarts : autour du 8 mars les occupations militantes emplissent beaucoup le temps libre et l'esprit, cette année en particulier.
Ce que je veux laisser sur ce blog c'est au sujet de la violence et de la haine.
Commentaires rageurs envers l'hebdo 'Vendredi' 100% féminin, vulgarités et insultes postées après des vidéos féministes (ce qui contraint à désactiver la fonction commentaires), internautes qui passent leurs nerfs à la suite d'articles de presse : la haine s'exprime sans retenue, sans "complexe". Nous les femmes, habitons cet espace totalement déserté par les règles du vivre ensemble à notre égard, espace déserté par un Etat qui laisse faire, voire organise notre position subalterne.
La haine et la violence paralysent, anesthésient, bloquent, déclenchent la fuite, le silence. J'ai l'impression aujourd'hui que, lorsque l'on comprend les RACINES de cette haine, de cette violence, elle finit par délivrer en nous autant d'adrénaline qu'il en faudra pour la combattre. Cela donne, heureusement, de l'espoir !