Assez de ces crimes possessionnels ! Les femmes n’appartiennent à personne !
Le 13 novembre 2005 à Neuilly-sur-Marne, Chahrazad Belayni était brûlée vive par un ex petit ami. Elle a survécu avec des brûlures sur 60 % du corps.
Cette affaire a été connue grâce aux femmes et aux féministes qui l’ont fait sortir du silence en 2005. Il n’y avait rien sur internet au moment des faits, difficile donc de vérifier l’information parvenue grâce à une femme de Neuilly-sur-Marne. Chuuut ... Une femme brûlée vive en pleine rue, simplement parce qu’elle est une femme, on n’allait quand même pas en faire tout un plat à la télé !
Alors des féministes, des associations ont cherché l’info, bousculé le système, une association (Ni putes ni soumises) a accompagné Chahrazad qui fait route avec elle maintenant.
Aujourd’hui on parle du procès, certains médias reprennent des tournures infectes de machisme, puisque c'est le tortionnaire qui est présenté comme un homme “blessé” ... Les mots “sexisme” et “machisme” sont largement évités, ce sont pourtant les racines de la violence aux femmes qui sont ainsi volontairement passées sous silence.
Cet homme éconduit voulait d'après ses propres mots “marquer Chahrazad” physiquement, mais les médias avec leurs mots choisis, que cherchent-ils à nous faire symboliquement ?
Sur le silence médiatique qui a entouré les faits en 2005, les sources de l’époque sont ICI
* * *
«Le féminisme existe pour qu’aucune femme n’ait jamais à faire face à son opresseur dans le vide, seule.» (Andrea Dworkin)