Un film documentaire d'une réalisatrice (lire ici), Stéphane Mercurio est une femme), je l'ai vu hier,
il ne va pas passer très longtemps je crois, il fait l'objet de
quelques séances avec débats organisés par des associations. Il s'agit
de suivre des contrôleurs-contrôleuses de quelques prisons ou espaces de
privations de liberté (hôpitaux psychiatriques). Le film commence avec
une prison pour femmes, ce qui m'a le plus étonnée, ce sont les
"salaires" dérisoires qu'elles perçoivent, et le fait que certaines
travaillent pour presque rien pour une centrale d'appel téléphonique (je regrette juste que les femmes emprisonnées soient absentes de la bande annonce du film, le terme "effacement" étant repris dans la bande annonce, je dirai que les femmes "s'effacent" bien plus facilement que les hommes)...
Je vous conseille juste d'aller visiter le site très complet de ce film documentaire qui vaut vraiment la peine... c'est ICI...Extrait de la Revue de presse (France Inter): "(...) À l’ombre de cette république que nous aimons par ailleurs, mais ils se passe des choses assez sidérantes, on fait vivre les gens - on le sait, mais il faut le redire de temps en temps – dans des conditions absolument incroyables et puis il y a par exemple vous savez on travaille dans les prisons, une prison de femmes à Versailles un centre de réponses téléphoniques, c’est-à-dire que pendant des journées entières, on demande à des détenues femmes de répondre à des gens qui sont en liberté pour leur présenter les résultats d’un sondage- je trouve cette scène abyssale et c’est en notre nom que cela se commet pour un salaire évidemment de misère. Il faut aller voir A l’ombre de la République pour avoir les yeux grand ouvert en cette période électorale."